Kirche St. Martin

Die Kirche Sankt-Martin - Ein barockes Meisterwerk

von Alex Langini

Die heutige Kirche Sankt Martin wurde 1772/73 unter Pfarrer Otto Borrigs an der Stelle eines älteren Vorgängerbaues errichtet. Baumeister war vermutlich Paul Mungenast aus Echternach, der sich an der Stiftskirche Sankt Paulin in Trier inspirierte. Die Malereien am Triumphbogen und im Chor sind Ignaz Millim zu verdanken. Hauptaltar und Orgel kommen aus dem aufgelösten Dominikanerinnenpriorat in Marienthal. Kanzel, Kommunionbank, Emporenbrüstung, Eingangsportal und Bänke sind Werke des Bildhauers Jean-Nicolas Calteux. Im Kirchenraum haben sich zahlreiche ältere Grabdenkmäler, vor allem aus der Renaissancezeit, erhalten.

Das Gotteshaus zählt ohne Zweifel zu den schönsten Barockbauten des Landes.

La paroisse et l’église du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle

L’existence de la paroisse de « Lincera » est attestée la première fois dans les archives en 1128, lorsque le pape Honorius II confirme le pèlerinage annuel obligatoire de vingt-six circonscriptions ecclésiastiques à l’abbaye de Münster à Luxembourg.1 Cette énumération nous permet de remonter encore bien plus loin dans le temps, car elle reprend une obligation établie en 983 par l’archevêque Egbert de Trèves au profit de sa cathédrale.2 Jusqu’à la Révolution française Junglinster dépend, en effet, de ce siège épiscopal et fait partie de l’archidiaconé de Longuyon, chapitre rural (doyenné) de Mersch. L’ancienne paroisse se compose de Junglinster, Altlinster, Gonderange et Godbrange et avant 1808 également de Bourglinster et Imbringen.

Le titre de saint Martin signale une fondation ancienne, peut-être franque. Dès le VIIIe siècle l’abbaye d’Echternach détient d’importantes propriétés sur le territoire de la paroisse, d’abord à Gonderange, ensuite également à « Linceren », sans qu’ il soit possible de déterminer avec précision de quel Linster il s’agit.3 Le monastère Saint-Willibrord perd ces possessions cependant assez vite, probablement lors des invasions normandes à la fin du IXe siècle, lorsque le souverain les donne en remerciement à des nobles, dont il veut s’assurer le soutien.4 Par la suite les seigneurs de Linster détiennent pendant des siècles le droit de collation, c’est-à-dire le privilège de proposer le curé. Au début le choix se fait assez souvent dans leurs propres rangs. Les dîmes sont perçues, sans doute grâce à des donations faites par la noblesse, en grande partie par l’abbaye de Clairefontaine et le monastère du Saint-Esprit.5

Les informations concernant l’église paroissiale ne sont pas très nombreuses. D’après un record synodal établi en 1540, le curé est responsable pour le choeur, la nef incombe aux décimateurs, le clocher et le cimetière doivent être entretenus par les paroissiens.6 La distribution de ces charges correspond aux usages courants à l’ époque. Toutes les questions n’en sont néanmoins pas résolues, comme le montre le litige au sujet des réparations qui s’imposent en 1688.7 Les contestations survenues nous apprennent que l’église comprend des « collatéraux ou chapelles » abritant les monuments funéraires des familles seigneuriales.8 Il s’agit probablement d’oratoires situés de part et d’autre du choeur ou de la nef. Une disposition analogue se trouvait à Koerich jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Les églises de Limpach, de Munshausen, de Sanem et de Septfontaines conservent des exemples du genre. Les travaux finalement réalisés à Junglinster ont probablement été assez importants, car le 7 juin 1691 l’évêque-auxiliaire Jean-Pierre Verhorst procède à la consécration de trois autels en l’honneur de saint Martin (autel majeur), de saint Eloi (côté épître), de Notre-Dame et de saint Georges (côté évangile).9

Le 15 septembre 1704, le curé Pierre Goedert se plaint : au sol du sanctuaire il n’y a pas de dallage (« pawey »), mais de la terre battue (« leym erdt »).10 Lors de son installation en 1722, le curé Jean Arendt refuse la réception du choeur de l’église et du presbytère.11 A la fin de l’année 1736 s’achève une campagne de restauration dirigée par l’architecte Nicolas Steinmetz de Luxembourg.12 Deux ans plus tard l’édifice se trouve encore en bon état et dispose de trois autels.13

1 Kyll N., Pflichtprozessionen und Bannfahrten im westlichen Teil des alten Erzbistums Trier, Bonn 1962, p. 40-41
2 Donckel E., Die Kirche in Luxemburg von den Anfängen bis zur Gegenwart, Luxembourg 1950, p.13-14
3 Wampach C., Geschichte der Grundherrschaft Echternach im Frühmittelalter, 1.2 Quellenband, Luxembourg 1930, p. 187-188 ; 225-226 Pauly F., Siedlung und Pfarrorganisation im alten Erzbistum Trier, Das Landkapitel Mersch, Trier 1970, p. 215-219 Staud R.M., Reuter J., Die kirchlichen Kunstdenkmäler der Diözese Luxemburg, Dekanat Betzdorf, in: Ons Hémecht 1935, 2, tiré-à-part, p. 82
4 Pauly F., op. cit., p. 216
5 ib., p. 217-218
6 Nilles P., Beiträge zur Geschichte der Pfarrei Junglinster, Christnach s.d., p. 25
7 Schon A., Zeittafel zur Geschichte der Luxemburger Pfarreien von 1500-1800, Esch-sur-Alzette 1955-1956, p. 203 (19.01.1688)
8 ib. (02.04.1688)
9 Donckel E., Altar- und Kirchweihen durch Trierer Weihbischöfe im Archidiakonat Longuyon 1690-1790, in T’Hémecht 1948, 1, p. 8
10 Schon A., op. cit., p. 246
11 ib., p. 296 (24.07.1722)
12 ib., p. 344 (02.12.1736)
13 Nilles P., op. cit., p. 60

Le nouveau sanctuaire du curé Borrigs

Un événement décisif pour l’histoire de l’église paroissiale intervient au mois de janvier 1744, lorsque Johannes Otto Borrigs est nommé curé de Linster sur proposition du baron Jean-Philippe de Metzenhausen.14 Avant cette promotion il était vicaire à l’église Notre-Dame à Coblence. Même si nous ne disposons pas d’informations sur la formation qu’il a suivie, nous pouvons supposer qu’elle lui a procuré des connaissances supérieures à celles du curé de campagne moyen de l’époque. Dès 1750 il fait aménager autour de sa maison un jardin pour la somme de 600 écus, en 1762 il construit un nouveau presbytère qui a l’allure d’un manoir et qui affiche fièrement ses armoiries sur le fronton de la façade.15 La tradition locale rapporte que l’autorité ecclésiastique, voyant l’état de l’église implantée à côté, lui aurait demandé de remédier à cette situation « pour que le Bon Dieu ne vive plus dans une étable jouxtant un palais ».

Borrigs essaie probablement dès 1766 de reconstruire le sanctuaire. Un chronogramme de sa main conservé dans les archives paroissiales indique en tout cas cette date.16 Vu le nombre considérable des partis concernés par le projet, il n’est certainement pas facile de trouver un accord. A l’ époque, la reconstruction d’une église donne souvent lieu à d’interminables procès.

Le 11 mars 1771, dix des douze décimateurs impliqués établissent finalement un contrat avec le curé Borrigs qui prend en mains la construction d’une nouvelle paroissiale « die auf bäumen gestelt, das ist ganz pillorirt werden soll; sie muss ganz gewölbet sein, ohne die gringsten pillaren » .17 Etant donné le caractère marécageux du terrain à bâtir, il faut enfoncer des troncs de chêne qui supporteront les fondations. L’édifice mesurera 120 x 40 pieds français, l’intérieur sera dépourvu de colonnes et de piliers, disposition qui permet la création d’un espace plus homogène et plus lumineux. La voûte reposera donc sur les murs. Le curé s’engage également à fournir trois autels, la chaire de vérité, le banc de communion, quatre confessionnaux et les armoires de sacristie. Délai de livraison : 1er avril 1773 . Coût total : 6000 écus dont le curé doit assumer un tiers. Il est important de souligner que c’est uniquement grâce à cette procédure que l’église de Junglinster a pu devenir ce qu’elle est.

Le contrat ne mentionne ni architecte ni entrepreneur. Le plan de l’église est communément attribué à Paul Mungenast (1735 – 1797), maître d’oeuvre et architecte de l’abbaye d’Echternach .18 Ce qui est indubitable, c’est que l’église de Junglinster se réfère au modèle de Saint-Paulin à Trèves, collégiale élevée à partir de 1734 à l’initiative de l’archevêque-électeur Franz Georg von Schönborn, membre d’une dynastie de grands bâtisseurs qui ont initié de nombreux chefs-d’oeuvre d’architecture. Comme pour bon nombre d’édifices baroques, il n’est pas aisé de déterminer avec précision l’architecte de cet édifice, pour la simple raison que plusieurs concepteurs y sont intervenus, entre autres le célèbre Balthasar Neumann (1687 – 1753). Le projet de base remonte très vraisemblablement à Johann Georg Seitz (1717-1779).19 A l’extérieur ce bâtiment se caractérise par une riche structure très régulière. Chaque pan des façades latérales est délimité de part et d’autre par un pilastre servant en même temps de contrefort. Les fenêtres sont insérées dans des rectangles oblongs évidés et sommées au-dessus de la clef d’un segment d’arc richement mouluré et fortement saillant. A l’intérieur de profondes gorges entourent les baies. La voûte en berceau à lunettes repose sur de puissants pilastres.

« Le rayonnement et la force innovatrice » de cette architecture ont été extraordinaires dans la région de Trèves.20 Dès 1737, à une époque où les travaux ont du mal à avancer, les caractéristiques de Saint-Paulin se retrouvent déjà à Luxembourg dans le sanctuaire des chanoinesses de Saint-Augustin, aujourd’hui église protestante de la Trinité.21 Dix ans plus tard, l’église de Koerich se réfère à Saint-Paulin à travers la copie de Luxembourg. Si la structure intérieure est citée plus fréquemment, le modèle des façades ne se retrouve explicitement qu’à Mondorf (1764), Junglinster (1772), Steinheim (1776) et Lauterborn (1784). A l’exception de la paroissiale de Junglinster, tous ces édifices relèvent directement de l’abbaye d’Echternach. Vu les nombreux traits communs qui les caractérisent, il est tout à fait logique de les attribuer à un même auteur, à savoir Paul Mungenast.

L’église de Junglinster est orientée ouest-est conformément à la tradition. Fait plutôt rare au XVIIIe siècle : le clocher se situe à l’est derrière le choeur et abrite au rez-de-chaussée la sacristie. Faut-il y voir la réminiscence d’une tour-chevet du Moyen Âge ou est-ce que Borrigs a voulu se servir de cet espace pour disposer d’une sacristie spacieuse? Nous ne le savons pas.

Le portail implanté en bas du pignon occidental présente un aspect délibérément monumental. Deux pilastres toscans enserrés dans un appareil à bossages continus entourent une gorge sous laquelle s’ouvre une large porte en plein cintre à deux battants richement sculptés. Ils supportent un fronton brisé dans lequel s’ouvre une haute niche où apparaît saint Martin, titulaire de l’église. La qualité de la sculpture nous fait penser à un atelier de Trèves travaillant sous l’influence de Ferdinand Tietz. Un cartouche rocaille renvoie à l’année 1772, information confirmée par un chronogramme latin: eCCLesIa paroChIaLIs In LInster noVIter ereCta sVb patroCInIo sanCtI MartInI a pastore ottone borrIgs.22 « L’église paroissiale à Linster a été nouvellement construite sous la protection de saint Martin par le curé Otto Borrigs ».

Les murs de la nef sont animés de part et d’autre de quatre fenêtres en plein cintre placées dans des niches rectangulaires surmontées d’un segment, ceux du choeur légèrement en retrait en comportent deux. Les clefs sont ornées de rocailles. Les lésènes faisant également fonction de contreforts supportent une corniche fortement saillante. L’ensemble de la construction se distingue par un emploi très généreux de la pierre de taille.

Dès le début la structure architecturale de l’édifice est soulignée par une mise en peinture nuancée : rouge pour les pierres de taille, jaune autour des baies (ces zones sont délimitées par des lignes tracées dans l’ enduit), blanc cassé pour le fond. A noter que six fenêtres en trompe-l’oeil enrichissent les façades de la tour.23 Cette technique fait probablement son apparition à cette époque sur les constructions abbatiales d’ Echternach.24 Le plus bel exemple, longtemps conserv, se trouvait sur la maison de campagne « Loeschen » démolie en 1977. Au Luxembourg le recours au trompe-l’oeil dans l’architecture est plutôt rare.

A l’intérieur la nef, rythmée par les pilastres et les gorges encadrant les baies, compte quatre travées recouvertes d’une voûte en berceau à lunettes. Le même schéma se retrouve dans le choeur rétréci qui s’ouvre derrière un important arc triomphal arborant la date de 1773. L’abside se termine en segment de cercle. Indépendamment du décor, cette structure suscite l’impression d’une architecture en mouvement. L’effet est dû à l’alternance de pleins et de vides, de courbes et de contrecourbes qui se retrouvent partout. L’interpénétration de la nef et du choeur au niveau du sol sont caractéristiques à cet égard. Rien n’ est figé ou statique. L’architecture baroque traduit l’inquiétude de l’homme à la recherche de l’ infini ou de l’au-delà.

14 Schon A ., op . cit ., p. 382 (18.01.1744)
15 Nilles P ., op. cit., p. 62 , p. 65
16 Medinger E ., Roeder J., Geschichte der Pfarrei Linster, in : Fanfare de Junglinster 1918- 968 – Junglinster au fil des siècles, s.l.n.d., p. 34
17 Schon A., op. cit., tome V, p. 18
18 Schmitt M., Die Bautätigkeit der Abtei Echternach im 18. Jahrhundert, Luxembourg 1970, p. 168-180
19 Fischer D., Die St. Paulinuskirche in Trier , Studien zu Architektur, Bau- und Planungsgeschichte, Worms 1994, p. 155-159
20 ib., p. 161
21 Schmitt M., op. cit., p.171-172
23 voir Lutgen T., Die Restaurierung der Fassade der Kirche St. Martin in Junglinster, Einweihungsbroschure 2010
24 Schmitt M., op. cit., p. 190

La statue de saint Martin sous le baldaquin peint en 1786

Le maître-autel, vers 1699

Les retables

Le 24 juillet 1774, l’évêque-auxiliaire Jean-Nicolas de Hontheim confère la dédicace à la nouvelle paroissiale. Il consacre les autels en l’honneur de saint Martin (milieu), de la Vierge Marie (côté septentrional) et de la sainte Croix (côté méridional).25 Il y dépose des reliques du saint titulaire et des martyrs de Trèves. Malheureusement nous ne savons rien de l’aspect de ces autels à ce moment-là.

Le retable le plus ancien actuellement en place est celui de la sainte Croix qui se trouve près de la chaire de vérité. Il a été donné en 1634 par Jean-Guillaume de Metzenhausen, doyen de la cathédrale de Trèves et prévôt de celle de Spire. Il provient de la chapelle castrale de Bourglinster et a été implanté à sa place actuelle vers 1868.26 Au milieu figure le Christ en croix entre la Vierge Marie et saint Jean, placés devant une représentation idéalisée de la ville de Jérusalem. Saint Clément, expressément nommé dans l’inscription dédicatoire, apparaît tout en haut au-dessus de l’entablement. Les armoiries des parents et des grands-parents du donateur rappellent sa noble origine. Le retable, entièrement sculpté sur pierre et polychromé, affiche un décor très riche exécuté dans le style baroque primitif ou « auriculaire » (« Ohrmuschelstil »). L’oeuvre provient sans doute d’un atelier de Trèves travaillant dans la tradition de Hans Rupprecht Hoffmann.

Le panneau central d’un retable-épitaphe datant à peu près de la même époque se trouve derrière le maître-autel au-dessus de la porte de sacristie. Il a été offert par Bernard de Metzenhausen décédé en 1632 et son épouse Régine-Elisabeth de Hagen. Leurs armes et celles de leurs ancêtres ornent la bordure de la niche malheureusement vide. Dans le cadre des travaux 2008-2010 un crucifix baroque y sera placé. Deux figures agenouillées représentant les donateurs font partie de cette oeuvre. Après une longue pérégrination à travers toute l’église, elles retournent aux côtés de l’épitaphe. Il n’est pas exclu que cet autel ait servi au culte de la sainte Croix avant l’implantation de celui provenant de Bourglinster.
Autre hypothèse : il a provisoirement fait fonction de maître-autel. Signalons à titre d’information que l’église de Sanem conserve un autel-épitaphe du même genre datant de 1630 et dédié à la mémoire de Charles de Daun et de Marie-Agnès de Hagen.

Le retable en marbre blanc de la Vierge remonte à 1903.27 Il a été fourni par les établissements Arnold Schüller-Singer de Trèves qui ont posé quelques années plus tôt dans le choeur le dallage en marbre polychrome en mémoire d’Odile Klein, bienfaitrice décédée en 1898. Une inscription au sol près de l’autel de Notre-Dame rappelle la mémoire de la défunte. Près de l’autel de la croix se trouvent les données concernant l’entreprise.

Le maître-autel placé devant le fond de l’abside a été acquis le 20 février 178628 par le curé Krantz suite à la suppression du prieuré des dominicaines nobles de Marienthal par l’empereur Joseph II. L’écusson figurant au-dessus du tableau représentant l’Annonciation signale qu’il a été créé sous la prieure Reine-Elisabeth de Daun décédée en 1703.29 Une contestation intervenue à la fin de la même année au sujet du paiement de quatre autels en marbre blanc et noir nous apprend que le sculpteur malinois Jean van den Steen (1633 -1723) a travaillé pour les dames de Marienthal.30 Il n’est sans doute pas aberrant de supposer que le même artiste a fourni un peu plus tôt le maître-autel réalisé en bois et peint en faux marbre. Un antependium encore en usage actuellement renvoie à l’année 1699 qui pourrait fort bien correspondre à la livraison du retable majeur. La date de 1749 indiquée au-dessus du passage sud vers la sacristie se rapporte à des travaux de restauration. Le tabernacle a probablement été ajouté à cette occasion. Sa qualité sculpturale est en tout cas inférieure à celle des autres éléments. A la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle la réserve eucharistique n’était pas conservée sur l’autel principal dans les grandes églises. Le schéma du retable reprend en gros celui de l’église des Jésuites d’Anvers élaboré vers 1620 avec la collaboration de Pierre-Paul Rubens. Le modèle, inspiré de l’arc de triomphe romain, se retrouve à Luxembourg vers 1660 chez les cordeliers. A Junglinster il a évidemment évolué et il s’est enrichi. Notamment les deux colonnes extérieures remplacées par les sculptures de saint Joachim et de sainte Anne sont significatives à cet égard. Elles s’appuient sur des socles décorés d’admirables guirlandes, tandis qu’audessus des têtes d’anges ailées supportent des chapiteaux corinthiens composites. Sur les soubassements figurent saint Thomas d’Aquin et sainte Catherine de Sienne. La niche du couronnement manque complètement. Ou bien elle ne faisait plus partie du meuble au moment du transfert, était en mauvais état ou tout simplement gênait le déploiement du grand baldaquin de l’abside très à la mode à l’époque, comme le prouvent par exemple les églises de Remerschen et de Puttelange/Mondorff. Les travaux de nettoyage et de restauration réalisés par Tilly Hoffelt ont permis de découvrir que la polychromie a plusieurs fois changé au cours des siècles. Un indice à ce sujet se trouve dans l’élément architectural peint en trompe-l’oeil au-dessus de la corniche. Tout en haut du retable s’est conservée une inscription «P . Spang 1858» qui se rapporte sans doute à des travaux de ce genre.31 La statue d’évêque, sans attribut particulier et considéré à Junglinster comme représentation de saint Martin, semble faire partie de l’ensemble originel.

25 Donckel E., Altarweihen, p. 25
26 Schmitt G., L’ église paroissiale de Junglinster, in Les Cahiers luxembourgeois, No de Noël 1954, p. 109
27 ib., p. 100, mention d’un autre retable plus ancien
28 Erasmy F., Die Geschichte der Junglinster Orgel, article dans cet ouvrage
29 Schwebag N. (éd.), Abrégé de l’illustre couvent de Marienthal dans le duché de Luxembourg, in: Ons Hémecht 1926, p. 71 // Loutsch J.-C., Armorial du pays de Luxembourg , Luxembourg 1974, p. 314
30 Schon A., op. cit., p. 243 (27.11.1703)
31 La date figurait aussi au – dessus de la porte sud de la sacristie

Les peintures murales

Sur la face occidentale de l’arc triomphal et la voûte du choeur se déploient des peintures à sec, il ne s’agit pas de fresques, évoquant l’adoration des rois mages et le Christ glorieux dans les cieux. D’après une inscription au-dessus de la dernière fenêtre du côté nord elles ont été réalisées par Ignace Millim. Cet artiste est né à Brno (République tchèque) en 1743, il est décédé à Eischen en 1820.32 Les quelques oeuvres monumentales qu’il a exécutées dans les églises nous sont parvenues en fort mauvais état ou elles ont été considérablement restaurées, voire remaniées. Elles ne témoignent pas d’un grand talent pour le domaine, contrairement aux portraits qui lui sont attribués et qui présentent plus de qualité. Les peintures de Junglinster ne font pas exception à cet égard. L’ensemble des peintures de la voûte manque de cohésion et de dynamisme, les anatomies sont plus que maladroites, la vue sur le ciel ouvert n’ est pas convaincante. Nous nous trouvons en face de dessins et non de peintures monumentales adaptées à l’espace. Dès 1786 l’oeuvre a été restaurée, sans doute lors de la mise en place du grand retable. Une nouvelle intervention dirigée par Charles Arendt et réalisée par Matthias Meysemburg en 1896 permet de retrouver l’adoration des rois sur l’arc triomphal, qui avait disparu sous une représentation de la sainte Trinité.33 A noter que la voûte du choeur n’avait pas connu ce sort, comme c’est souvent affirmé! En 1973 Edmond Goergen restaure les peintures une fois de plus et supprime les ajouts de la fin du XIXe siècle. L’ensemble en devient encore plus lacunaire, l’aspect graphique se trouve renforcé.

Les thèmes choisis pour les représentations doivent souligner la fonction de l’église et plus particulièrement celle du choeur : servir à la glorification et à l’adoration du Christ. Les rois mages évoqués sur l’arc triomphal donnent l’exemple. Ils se dirigent vers l’enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère. Le roi qui se trouve devant lui plie les genoux, les deux autres, debout à gauche et à droite, se préparent à le rejoindre et à s’unir à son geste d’adoration. Les habits des voyageurs orientaux expriment le goût baroque pour le faste, les maures et le paysage traduisent l’intérêt pour l’exotisme.

Un texte biblique inscrit en latin dans un cartouche de l’abside signale le thème de la voûte du choeur : « Et l’on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire » (Mt 24,30). Une ouverture ovale entourée d’une corniche permet de jeter un regard sur le ciel ouvert. Un balcon au parapet convexe – procédé qui renforce l’aspect dynamique de l’architecture – accueille des personnages représentant les vertus théologales et cardinales caractérisées par leurs attributs. Toutes les figures tournent le regard vers le haut, c’est-à-dire la nef. Sur un nuage se tiennent des figures bien connues de l’Ancien Testament, par exemple Adam et Eve, Abraham avec son fils Isaac, Moïse, David etc. Un groupe de femmes évoque la Vierge Marie : Esther, Ruth, Judith etc. Il y a probablement aussi les apôtres. Tout en haut apparaît dans un cercle lumineux le Fils de l’homme entouré des quatre êtres vivants symbolisant les évangélistes et entouré d’une multitude d’anges. Au sommet plane la colombe du Saint-Esprit.

Aux quatre angles des médaillons présentent les principaux Pères de l’Eglise : saint Ambroise, saint Augustin, saint Jérôme et saint Grégoire-le-Grand. Ils garantissent l’authenticité de l’enseignement et de l’adoration pratiqués en ce lieu. Ils dispensent la vraie interprétation du message divin transmis par les personnages mis en scène sur la voûte. Les peintures s’insèrent dans un cadre architectural qu’elles complètent et dépassent. Grâce aux travaux qui s’achèvent, l’espace a pu retrouver sa polychromie originelle. Quelques traces étaient heureusement préservées et ont permis de compléter ce qui manquait complètement, par exemple au niveau de la voûte de la nef.

32 Toussaint F., Ignace Millim ( 1743 – 1820 ) – Peintre fresquiste d’ origine morave. Sa vie, son oeuvre, ses descendants, in: Association luxembourgeoise de Généalogie et d’ Héraldique, Annuaire 2001
33 Arendt C., Die jüngst restaurirten Chorfresken in der Pfarrkirche zu Junglinster, in: PSH XLVI, 1898, p. 284 -295

Détail de la voûte du choeur

Chaire de vérité de l’atelier Calteux

La chaire et l’orgue

Parmi les acquisitions à faire par le curé Borrigs, le contrat de 1771 mentionne aussi une chaire de vérité. Ce meuble ne fait son apparition dans les églises de campagne qu’au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle. Il doit permettre la proclamation et l’explication de la parole de Dieu à tous les fidèles rassemblés pour la messe dominicale ou l’instruction religieuse décrétées par le concile de Trente (1545-1563). Borrigs a probablement fait appel à l’atelier des Calteux attesté à Bourglinster en 1785 et par la suite.34 La famille s’y est peut-être fixée quelques années auparavant à cause des travaux à Junglinster. La cuve de la chaire prouve un savoir-faire remarquable et constitue incontestablement un chef-d’oeuvre de la sculpture rocaille au Luxembourg. Au-dessus du majestueux abat-voix aux lignes admirables se tient l’ange qui sonne de la trompette pour convoquer les croyants au jugement.

Les mêmes menuisiers-sculpteurs ont sans doute aussi fourni la porte d’entrée, les confessionnaux, les sièges pour l’assemblée, le banc de communion et le parapet de la tribune. Ce dernier remonte à 1792, année où le curé Molitor a acquis l’orgue de Marienthal et l’a fait monter sur une tribune au-dessus du sas d’ entrée. Lors des travaux d’agrandissement effectués en 1938 le garde-corps a heureusement été préservé.35

L’orgue constitue en quelque sorte un pendant du grand retable. Son buffet en fait incontestablement un des plus intéressants du pays, sans doute le plus ancien. La partie supérieure remonte à la Renaissance tardive, c’est-à-dire vers 160036 et conserve quelques rares traces de polychromie de cette époque. Au XVIIIe siècle l’instrument a subi une transformation et à cette occasion la façade a été enrichie par l’application de têtes d’anges ailées et de grappes de raisin. Conformément à la mode baroque des anges musiciens et d’autres figures appropriées étaient sans doute fixées en haut du buffet. Plusieurs sculptures de ce genre, par exemple une sainte Cécile et un roi David , aujourd’hui sortis de leur contexte initial, plaident en faveur de cette hypothèse. Dans les pays voisins de nombreux exemples conservés illustrent fort bien cette pratique. Vu les nombreux restes d’une couche d’apprêt et d’une teinte grisâtre sur les sculptures du soubassement des tourelles, une polychromie discrète à dominante albâtre est à présent appliquée sur cette partie. Ainsi l’orgue constitue pour ainsi dire un contrepoids par rapport à l’autel principal.

34 Schmitt G., op. cit., p. 96 | Staud R. M., op. cit., p. 88
35 Erasmy F., op. cit.
36 Lutz C., Rapport de protection, établi à la demande du Ministère de la Culture, s.d.

Les monuments funéraires

Les très nombreux monuments funéraires répartis sur la nef et le choeur depuis les années 197037 proviennent de l’ancienne église, à l’exception de celui de Maria Eva von Zitzwitz décédée en 1781. Ils ont été transférés dans la nouvelle paroissiale, sans doute parce que la famille seigneuriale concernée était encore représentée sur place. Il est, en effet, frappant de constater que d’autres familles, par exemple les de Lontzen dits Roben, ne s’y retrouvent pas. Les pierres conservées renvoient surtout aux Orley et aux Metzenhausen ainsi qu’à leurs épouses.

Le monument le plus ancien, dédié à la mémoire de Bernard d’Orley, remonte à 1491 et se trouve à côté de l’entrée méridionale de la sacristie. Le dais sous lequel repose le défunt et la disposition de l’inscription signalent qu’à l’origine il était posé horizontalement sur un soubassement en forme de table.38 La dalle d’Elisabeth d’Autel placée sous la première fenêtre à gauche de l’entrée remonte à 1540 et se distingue par sa qualité artistique. Elle est très proche de celle d’un jeune chevalier mort quelques années plus tôt et enterré dans l’abbatiale d’Echternach. Sur les deux monuments se déploie un décor Renaissance particulièrement raffiné, les traits des disparus sont nobles et fins.

La pierre à gauche du sas d’entrée est sans doute la plus connue. Elle représente Henri de Metzenhausen (+1574) et ses deux épouses successives, Eve Walpot de Bassenheim (+1564) et Jeannette d’Autel (+1576). Les sculptures sont attribuées à Hans Rupprecht Hoffmann de Trèves (1543-1616). Les initiales HRHB apposées sur la corniche remontent vraisemblablement aux interventions ordonnées par Charles Arendt et exécutées par Joseph Fischer de Grevenmacher en 1887 et 1888.39 La mesure visait sans doute à donner un aspect plus « lisible » aux monuments. Elle s’efforçait également de conférer un caractère plus décent aux représentations des défunts mâles en les mutilant. Certains éléments ont été remplacés de façon maladroite et incorrecte.40

Notons que les nombreuses armoiries qui ornent les stèles ne sont pas un simple décor. Elles constituent des épreuves de noblesse, c’est-à-dire elles soulignent l’origine distinguée des défunts. Ces épreuves étaient indispensables pour les mariages honorables et l’obtention de certaines charges, par exemple l’admission dans les chapitres des grandes cathédrales. Pour être chanoine à Strasbourg il fallait prouver trente-deux quartiers, Trèves se contentait de seize. Maria Eva von Zitzwitz stipule dans son testament que son héritier doit épouser une dame issue d’une famille admissible dans les chapitres de Mayence, Trèves, Worms ou Spire.39

La restauration de 2010 a débuté par un nettoyage doux et complet de tous les monuments. Il s’agissait aussi de repérer dans la mesure du possible toutes les traces de polychromie préservées malgré les nombreuses opérations énumérées plus haut. En fait seul le monument de Bernard de Metzenhausen avait échappé au décapage en raison de son emplacement derrière le maître-autel. De nos jours il montre le mieux comment ces sculptures se présentaient autrefois. Toutes les réparations effectuées au ciment ont été supprimées pour être remplacées par un matériau plus approprié. L’application d’un badigeon a conféré aux dalles un aspect homogène, les inscriptions ont été dégagées grâce à la mise en place d’une teinte foncée. Par ces mesures minimalistes les monuments ont pu retrouver une nouvelle présence dans l’espace qui les accueille.

Charles Arendt mentionne également cinq « obiit » en rapport avec les stèles funéraires : Karl Emmerich von Metzenhausen (+1750), Maria Eva von Zitzwitz (+1781), un panneau de 1781 et deux panneaux de 1748 et 1749 concernant les Metzenhausen.40 Le tableau d’Eva Maria von Zitzwitz a récemment pu être racheté chez un antiquaire. Le panneau de Karl Emmerich, dernier descendant mâle des Metzenhausen, décédé à la cour de Coblence en 1750, a disparu. Celui de son père Jean-Philippe nous est parvenu. Il montre le blason des Metzenhausen, de sable au crampon d’argent, et la date de 1749. Un autre exmplaire arborant le millésime 1748 porte les écus ovales de Metzenhausen et Zandt de Merl, c’est-à-dire de gueules à trois lions d’argent.41 Il s’agit des armes de la mère de Karl Emmerich et de Maria Eva. L’année 1748 ne semble cependant pas exacte.42 Un coup d’oeil même superficiel montre qu’il y a eu une intervention au niveau du dernier chiffre. Ces « obiit », utilisés surtout lors des funérailles, étaient, en effet, fréquemment transformés et adaptés. Leur usage s’est maintenu jusqu’à nos jours, notamment dans la noblesse belge.

37 Weicherding-Goergen B., L’ église de Junglinster, Luxembourg 1974, p. 13 Etude détaillée de la plupart des monuments in : Walentiny J., La sculpture au Luxembourg à l’ époque de la Renaissance, Luxembourg 1986
38 D’autres monuments étaient encastrés dans le sol
39 Arendt C., Bericht über die Restauration unserer geschichtlichen Denkmäler, in : PSH XLV, 1896, p. XLIV
40 Weicherding-Goergen B., op. cit., p. 13
39 Conrad O., Das Hunsrücker Adelsgeschlecht von Metzenhausen, in Hunsrückkalender Landkreis Simmern 1968, p. 88
40 Arendt C., Bericht…, p. XLIV
41 Loutsch J.-C., op. cit., p. 834
42 Conrad O., op. cit., p. 87
43 Schmitt G., op. cit., p. 115 Staud R.M., op. cit., p. 86 – 89

Détail d’un monument funéraire

Le baptême de Jésus (Dominique Lang, 1900)

Les sculptures et la toile de Dominique Lang

Le patrimoine de l’église de Junglinster comprend de nombreuses sculptures des XVIIe et XVIIIe siècles dont l’origine n’est pas toujours connue.43 Près des fonts baptismaux de 1760 sont placés saint Martin en chevalier avec cuirasse et saint Willibrord. En face près du monument d’Elisabeth d’Autel se trouvent sainte Marie Madeleine et saint Materne. Le roi David avec sa harpe et sainte Cécile portant un orgue se tiennent avec deux anges près du garde corps de la tribune. Un aiglelutrin est placé sur un socle dans le choeur et sert d’ambon. Un deuxième exemplaire est monté sur une stèle polyvalente. Ensemble avec l’autel face au peuple en pierre bleue et les sièges, ils constituent le nouveau mobilier liturgique dessiné par l’architecte Christian Barsotti d’après un projet de l’abbé Francis Erasmy.

La dernière oeuvre d’art remarquable introduite dans le sanctuaire est due au peintre Dominique Lang (1874-1919). La toile de 1900 se situe dans la tradition impressionniste et représente le baptême de Jésus par le Baptiste. Elle occupe une niche côté sud dans la première travée occidentale de la nef. Derrière se trouve, cachée, une peinture murale du XVIIIe siècle montrant deux branches stylisées.

 

Die Kirche von Junglinster und ihre Engel

von Francis Erasmy

„(Hundert)vierzehn Engel um mich stehn…“ 1

1 „Abends will ich schlafen gehn, vierzehn Engel um mich stehn …“ Traditionnelles Kindergebet, von Engelbert Humperdinck, als „Abendsegen“ vertont in der Oper Hänsel und Gretel, ca. 1891 – (Kapiteltitel)

In der Kunstgeschichte finden sich unendlich viele Darstellungen von Engeln. Die Kirche von Junglinster birgt dabei eine Vielfalt an Beispielen der verschiedensten Epochen und Ausführungen. Hundertvierzehn (114) Engel haben hier eine Heimat gefunden. Eine wahre Fülle, die in Luxemburg einzigartig sein dürfte. Wir finden sie gemalt auf Gemälden oder am Gewölbe, skulptiert auf Altären, Grabmälern, Predigtstuhl und Orgel. Mal sind sie farbig gefasst, mal in Stein oder in Holz geschnitzt. Einige sind klein, andere nur mit Kopf dargestellt. Manche entziehen sich gar unseren Augen und lassen sich nur auf den zweiten Blick durch fachkundige Hinweise entdecken.

Einleitende Bemerkungen

Die Engel (lat. angelus, von altgriechisch ἄγγελος, „Bote“) sind in der Bibel die Boten Gottes, Mittler zwischen Himmel und Erde, Werkzeuge der Ratschlüsse Gottes, Fürbitter und Diener. Als Kerubim und Serafim bewachen sie den Thron Gottes. Drei Engel werden in der Bibel sogar mit Namen genannt: Gabriel (Dan 8,16 und 9,21; Lk 1,26), Michael (Dan 10,13.21 und 12,1; Offb 12,7) und Raphael (Tob 12,15). Die Kirche feiert ihr Fest am 29. September. Für den Kirchenlehrer Ambrosius von Mailand ist die Welt „von Engeln erfüllt, Luft und Erde, Meer und Kirche, denen Engeln vorstehen“ (in Ps 118, Serm. 1,9). Die Verehrung der Engel gründet vor allem im Michaelskult, der ab dem 5. Jh. in Europa aufkommt. In der Stadt Luxemburg ist beispielsweise die älteste Kirche dem Erzengel Michael geweiht.

In den letzten Jahren erfreuen sich Engel wieder einer großen Beliebtheit. Lange fristeten sie im alltäglichen Leben – und auch in der Theologie – ein eher bescheidenes Dasein. Heute sind die Engel wieder ein Thema, nicht nur in zahlreichen Büchern, sondern eigentlich überall. Das geht vom „Kitschengel“ bis zur seriösen zeitgenössischen Kunst. Von Esoterik und Synkretismus bis zur wissenschaftlichen Fachliteratur. Dass Engel eine gewisse Zeitlosigkeit haben liegt sicher in ihrer von Raum und Zeit losgelösten Bestimmung. Ihrem Wesen nach sind sie zwar außerirdisch, jedoch menschenähnlich zugleich. Weder Definitionen noch Bilder können sie fassen. Sie sind so konkret und trotzdem unbegreiflich, so nahe und doch so fern… alles Bezeichnungen, die wir durchaus auch auf die unfassbare Größe Gottes anwenden können. So schreibt der Benediktinermönch Anselm Grün: „Die Vorstellungen, die wir mit ihnen (den Engeln) verbinden, sind kostbare Bilder, Imagination einer Sehnsucht nach einer anderen Welt der Geborgenheit und Leichtigkeit, der Schönheit und Hoffnung“ (Anselm Grün, Engel für das Leben, Freiburg 2001).

Engel des Himmels

Die unter Pfarrer Otto Johann Borrigs (1714-1783, Pfarrer in Junglinster von 1744-1783) errichtete Kirche erhielt kurz nach der Erbauung um 1774 Malereien von Ignaz Millim (1743-1820). Im Chorraum ist das ganze Gewölbe überspannt mit einer monumentalen Malerei, die die Wiederkunft Christi am Ende der Zeiten darstellt. Zahlreiche Gestalten des alten und des neuen Testamentes bevölkern den Himmel. Die vier großen Kirchenväter sind an den vier Ecken abgebildet.

Christus im Strahlenkranz ist von einem ganzen Heer von Engeln umrahmt (34, einige nur als Kopf), die anbetend, staunend und Blumen streuend dargestellt sind. Einige Engel blicken keck und neugierig aus den himmlischen Sphären hinab in unsere irdische Welt. Damit wird verdeutlicht, dass sich in dieser Kirche, bei den heiligen Handlungen am Altar, Himmel und Erde verbinden und unser Leben sich zum Unendlichen weitet.

Engel der Liebe

Der imposante Hauptaltar wurde 1786 unter Pfarrer Johann-Eberhard Krantz (1783-1789) angeschafft und stammt aus dem kurz vorher von Kaiser Joseph II. aufgehobenen adeligen Dominikanerinnenkloster von Marienthal im Eischtal. Er wurde um 1700 von Jan van den Steen (1633-1723) aus Mecheln (Flandern) geschaffen. Er besteht aus Holz und ist marmorartig gefasst. Etwas versteckt, links und rechts vom Tabernakel, befinden sich auf der Altarpredella zwei Reliefs mit Engeln, die sich küssen. Diese Darstellung mag überraschen, entspricht aber ganz der Lebensfreude des Barock und steht der im 19. Jh. folgenden Prüderie diametral gegenüber (welche in Junglinster so weit ging, dass man an den historischen Grabmälern die als anzüglich angesehenen Teile entfernte).

Vermutlich wollte der Künstler ausdrücken, dass die Liebe zum Zentralsten unseres Lebens und unseres Glaubens gehört und hat gerade deshalb die Engel der Liebe beim Opferaltar platziert. „Gott ist die Liebe“ definiert der 1. Johannesbrief (1 Joh 4,16) und der unermüdliche Missionar Paulus stellt fest, dass der Mensch ohne Liebe wie „dröhnendes Erz oder eine lärmende Pauke“ sei (1 Kor 13,1). Jesus selbst fasst es im sogenannten dreifachen Liebesgebot zusammen: Liebe Gott, den Nächsten und dich selbst (Mk 12,28-34).

Engel der Musik

Die Orgel wurde 1792 unter Pfarrer Carl Clemens Molitor (1789-1803) angeschafft und stammt, wie der Hauptaltar, die musizierenden Engel, die Hl. Cäcilia und der König David, aus dem Dominikanerinnenkloster Marienthal. Das Instrument wurde um 1600 von einem unbekannten Orgelbauer geschaffen.

Das Renaissance-Gehäuse, das älteste des Luxemburger Landes, wurde im 18. Jh. wahrscheinlich von Orgelbauer Jean Nollet (+1735 in Luxemburg) barockisiert, der auch die drei Engelsköpfe hinzufügte. Gemeinsam mit den Engeln, der Hl. Cäcilia und dem König David, setzt dieses Ensemble einen Gegenpol zum Hauptaltar. Die Engel, teilweise holzsichtig an der Emporen-Rückwand, spielen oder tragen die verschiedensten Instrumente: Geigen, Mandolinen, Pauken, Trompeten und Hörner.

Ein besonders schöner Engel trägt die Orgel der Hl. Cäcilia. Sie alle stimmen ein in die Musik des Chores und der Orgel, die in den Gottesdiensten zur Ehre Gottes und zur Freude der Menschen erklingt und uns so einen Vorgeschmack des Himmels bietet.

Engel der Stille

Den Blicken der Besucher entzogen, steht in der Sakristei der Engel der Stille. Er wurde, vermutlich wie der Schutzengel, unter Pfarrer Jean-Nicolas Krier (1878-1915) antiquarisch erworben. Pfarrer Krier war ein leidenschaftlicher Sammler und setzte all seine Kräfte ein, die Junglinster Kirche zu verschönern und in ihrer ganzen Pracht zur Geltung zu bringen.

Mit der einen Hand stützt sich der Engel auf ein Schild, das die 2009 von der Restauratorin Tilly Hoffelt freigelegte Inschrift trägt „Taces in Ecclesia“ (In der Kirche schweigst du). Mit der anderen Hand hält er den Zeigefinger vor die Lippen. Der Engel erinnert uns daran, dass die Stille notwendig ist, um Gott begegnen zu können. Alles Große braucht die Stille, um im Menschen geboren zu werden. Romano Guardini meint: „Nur im Schweigen vollzieht sich echte Erkenntnis“ (Anselm Grün, 50 Engel für das Jahr, Freiburg 1999).

Gerade heute in unserer von Lärm und Hektik geprägten Zeit erscheint die Mahnung dieses Engels besonders wertvoll.

Engel des Jugendstils

Für die Taufnische südlich vom Eingang wurde 1900 vom Maler Dominique Lang (1874-1919) eine Darstellung der Taufe Christi geschaffen. Lang stammte wie Pfarrer Krier ebenfalls aus Düdelingen. Das Gemälde – das größte je von ihm geschaffene – zeigt drei weibliche Engel die anmutig und nach Art des Jugendstils gekleidet sind. Sie betrachten die Taufe Jesu durch Johannes den Täufer und scheinen etwas unnahbar, fast skeptisch. Doch ganz teilnahmslos am Geschehen sind sie nicht, der mittlere Engel hält in seinen Händen das von Jesus abgelegte Obergewand.

Der Marienaltar links neben dem Triumphbogen wurde 1903 in der Werkstatt von Arnold Schüller-Singer in Trier aus weißem Marmor geschaffen. Ungewöhnlich, wohl auch der Zeit des Jugendstils geschuldet, liegen zwei Engel etwas lässig, gar lasziv, auf der Bekrönung des Altars. Ihre Anordnung macht sie zum Spiegelbild des gegenüberliegenden, freilich viel älteren Kreuzaltares von 1634.

Diese Engel der Jugend laden uns ein, mit einer gewissen Gelassenheit und dem nötigen Gottvertrauen unseren Lebensweg zu gehen.

Engel der Erinnerung

Die Kirche verfügt über eine außergewöhnliche Sammlung historischer Grabdenkmäler, die an die Herrschaft Linster erinnern (siehe Artikel von Alex Langini). Zwei Monumente sind noch aus der Spätgotik (links und rechts im Chor neben dem Hochaltar). Daneben gibt es schöne Beispiele aus der Renaissance und dem Barock. Vier Grabmäler haben Engelsdarstellungen, die ein Wappen tragen: das erste Denkmal südlich vom Portal, das Clemens von Orley (+ 1539) gewidmet ist, das Monument für Claudius von Orley (+ 1521) neben dem linken Durchgang zur Sakristei, das Grabmal für Francisca von Boland (+ 1539) neben dem Marienaltar, sowie das Denkmal für Elisabeth von Elter (+ 1540) an der Nordseite unter der Empore.

Der Kreuzaltar wurde 1634 von Johann Wilhelm von Metzenhausen gestiftet. Oben auf dem Gesims befinden sich zwei Engel, die elegant mit der einen Hand das Wappen halten und mit der anderen die Mittelnische berühren, die die Statue des heiligen Papstes Clemens umfasst.

Die Engel der Grabmäler und des Kreuzaltares erinnern an die jeweiligen Verstorbenen, respektive an die Stifter, deren Wappen sie tragen oder zeigen. Sie deuten darauf hin, dass bei Gott niemand vergessen ist. Alle Menschen, mit oder ohne Denkmal, sind in Gottes Hand eingeschrieben.

Engel der ewigen Anbetung

Den Tabernakel umgeben vier Engel in anbetender Haltung. Die großen Anbetungsengel, die eine Kerze halten und ehrfürchtig vor dem Allerheiligsten knien, wurden vermutlich 1749, zusammen mit dem Tabernakel, dem Hochaltar hinzugefügt. Sie sind weit weniger elegant als die anderen Engel, die aus Marienthal nach Junglinster kamen. Die zwei kleineren Engel, die auf dem Tabernakel sitzen und mit der Hand auf das Sanktissimum hinweisen, wurden der Kirche 2009 anlässlich der Restauration geschenkt. Sie sollen aus dem Umkreis der Gebrüder Johann Baptist und Dominikus Zimmermann stammen (die maßgeblich beteiligt waren am Bau der prächtigen Wieskirche bei Steingaden im Bistum Augsburg). Sie ersetzen auf wunderbare Weise die zwei Engel, die kurz nach der Restauration von 1974 gestohlen worden waren.

Die Kirche besitzt u.a. auch eine vom Pariser Goldschmied Thierry Marie (tätig 1853-1885) geschaffene Monstranz, die von einem Anbetungsengel getragen wird. Diese Engel der Anbetung deuten auf die Realpräsenz Jesu Christi hin und laden den Betrachter dazu ein, Christus im Allerheiligsten Sakrament als den wahrhaft Anwesenden zu verehren.

Engel der Verkündigung

Das eindrucksvolle Gemälde des Hauptaltars geht, wie der Altar von Jan van den Steen selbst, auf eine flämische Schule zurück. Beobachtet von einer Schar von Engeln, tritt der Erzengel Gabriel vor die im Gebet verharrende Maria, um ihr die bevorstehende Geburt ihres Sohnes anzukündigen. Der Evangelist Lukas lässt den Engel Gabriel sagen: „Der Heilige Geist wird über dich kommen, und die Kraft des Höchsten wird dich überschatten. Deshalb wird auch das Kind heilig und Sohn Gottes genannt werden.“ (Lk 1,35) Der mit ausdrucksstarkem Gewand bekleidete Engel trägt eine Lilie (Symbol der Keuschheit) und zeigt mit der linken Hand nach oben zum Heiligen Geist, in Form einer Taube dargestellt, um Maria zu verdeutlichen, dass Gott der Vater des Kindes sein wird.

Dieser auf Gott, den Hl. Geist, hinweisenden Engel, kann auch uns ein wertvoller Mahner sein, dass wir nicht vergessen, den Blick gen Himmel zu richten und wie Maria die Botschaft Gottes aufzunehmen. Die erhobene Hand des Engels ist Hinweis darauf, dass der Mensch nicht das Maß aller Dinge ist.

Engel des letzten Gerichts

Der Posaunenengel auf dem mächtigen Schalldeckel der reich verzierten Rokokokanzel (Predigtstuhl) wird oft übersehen. Die Kanzel entstand genau wie die Kommunionbank, das Emporengeländer, die Bänke, die Beichtstühle und die Eingangstür in der Schreinerwerkstatt Calteux in Burglinster. Der Engel mit der Posaune ruft die Gläubigen zum letzten Gericht zusammen. Am Ende der Zeiten wird Christus kommen „zu richten die Lebenden und die Toten“ (Apostolisches Glaubensbekenntnis).

Der Engel ist eine Mahnung, auf Gott zu hören und Gutes zu tun. Wir sollten nicht warten bis es zu spät ist, denn wir wissen weder den Tag noch die Stunde der Wiederkunft Christi.

Engel der göttlichen Fürsorge

Eine anrührende Engelsdarstellung steht, wie der Engel der Stille, in der Sakristei, dem Blick des normalen Besuchers entzogen. Das passt jedoch sehr gut zu der Aufgabe, die der Schutzengel zu erfüllen hat. Auch wenn die Kirche am 2. Oktober den Gedenktag der Hl. Schutzengel feiert, wirken sie im Verborgenen und werden meistens vergessen. Im Katholischen Erwachsenenkatechismus heißt es: „Die Engel sind personale Gestalten des Schutzes und der Fürsorge Gottes für die Gläubigen.“ Der in vielen Kompositionen verarbeitete Psalm 91 (z.B. im Lied „Wer im Schutz des Höchsten wohnt“) begründet das Vertrauen und die Zuversicht in Gott: „Denn er befiehlt seinen Engeln, dich zu behüten auf all deinen Wegen.“

Dieser Engel erinnert uns daran, dass wir uns stets der fürsorgenden Liebe Gottes anvertrauen dürfen und nie vergessen sollten, unserem ganz persönlichen Schutzengel zu danken. Denn er hat uns schon auf vielerlei Weise vor manchem Unglück bewahrt.

Schlussfolgerung

Die beachtliche Zahl der verschiedenen Engelsdarstellungen ermöglicht es dem Besucher der Junglinster Kirche, sich der Gegenwart Gottes zu öffnen. Die Engel vergegenwärtigen die göttliche Botschaft, dass Gott Mensch geworden ist und uns in seiner Liebe und Fürsorge nahe sein will. Sie ermutigen uns darüber nachzudenken – um es mit Antoine de Saint-Exupéry2 zu sagen – dass das Wesentliche für unsere Augen unsichtbar bleibt.

2 « L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur. » Le Petit Prince, 1943

Grab-
denkmäler

von Alex Langini

In der Kirche Sankt Martin hat sich eine bedeutende Anzahl historischer Grabdenkmäler erhalten, die bis auf eine Ausnahme alle aus dem vorhergehenden Gotteshaus stammen. Sie erinnern an die Herren von Linster, die während Jahrhunderten in der ganzen Gegend und darüber hinaus im Herzogtum Luxemburg und im Kurfürstentum Trier eine bedeutende Rolle gespielt haben.

Die Grabdenkmäler in der Kirche Sankt Martin

Obschon in Bourglinster gleichzeitig mehrere Herrschaften residierten, verweisen die Grabsteine ausschliesslich auf Mitglieder der Familien von Orley und von Metzenhausen. Laut einem Dokument von 1688 verfügten die Herren in dem vorhergehenden Gotteshaus über « collatéraux ou chapelles contenant les tombes de leurs familles ». Es handelte sich dabei vermutlich um Kapellen, die an den Chor oder das Hauptschiff angebaut waren, so wie das heute noch in Septfontaines, Munshausen, Sanem und Limpach der Fall ist. In Koerich gab es vor dem Bau der 1747/48 errichteten Kirche ebenfalls zwei Seitenkapellen für die beiden ortsansässigen Schlossherrschaften. Auffallend in Junglinster ist, dass kein Denkmal an andere, die etwa im XVII. Jahrhundert in Bourglinster wohnenden von Lontzen genannt Roben, erinnert. Da diese oft an Geldmangel litten oder gar verschuldet waren, haben sie vielleicht überhaupt keine Grabsteine in Auftrag gegeben. Möglicherweise wurden diese, falls vorhanden, 1773 auch nicht in den Neubau übertragen, da die Familie nicht mehr vor Ort vertreten war. Die Inschriften der letzten Metzenhausen zeigen deutlich, dass diese bis zum Schluss über ein ausgeprägtes Selbstbewusstsein verfügten und durchaus darauf bestehen mussten das Andenken der verdienstvollen und ruhmreichen Vorfahren weiter in Ehren zu halten.

So weit wir wissen stand das Epitaph des Heinrich von Metzenhausen und seiner beiden Gemahlinnen im Innern des heutigen Gotteshauses stets links vom Eingang, das heißt an der Nordwestseite des Schiffes. Die anderen Denkmäler waren in der Apsis links und rechts von der Sakristeitür, also hinter dem barocken Hauptaltar aufgestellt. Sie wurden im Rahmen der 1970 begonnenen Erneuerungsarbeiten an die jetzigen Standorte versetzt. Ursprünglich lagen die Denkmäler mit umlaufender Inschrift sicher im Fußboden oder auf gemauerten Sockeln. Die später errichteten Monumente mit Inschrifttafeln standen an den Mauern.

In den Jahren 1887/88 wurden die Denkmäler unter der Leitung des Staatsarchitekten Charles Arendt mit Regierungsgeldern restauriert. Joseph Fischer aus Grevenmacher führte die Arbeiten aus. Was genau gemacht wurde, ist leider nicht bekannt. Sicher wurden bei den männlichen Figuren damals die Schutzhüllen über den Geschlechtsteilen entfernt, bei allen Farbreste abgekratzt und Inschriften ergänzt sowie Wappen erneuert oder verändert.

Im Rahmen der 2010 abgeschlossenen Arbeiten erstellte Restaurator Thomas Lutgen eine genaue Bestandsaufnahme der Epitaphien. Dabei konnten zahlreiche Pigmentspuren der ursprünglich größtenteils gefassten Skulpturen gesichert werden. Es wurde auch eine gründliche Reinigung durchgeführt. Die Anbringung einer dunklen Farbe in den Buchstaben sollte die Lesbarkeit der Inschriften verbessern.

Hauptanliegen des vorliegenden Artikels ist es die noch vorhandenen Denkmäler kurz vorzustellen und zu beschreiben. Die oft falsch gelesenen oder irrig interpretierten Inschriften werden möglichst genau erfasst und festgehalten. Da sie teilweise verschwunden beziehungsweise zerstört sind oder auch fehlerhaft ergänzt wurden, ist dies leider nicht mehr in allen Fällen lückenlos möglich.

Die Denkmäler erinnern an Adelige, die zwischen 1497 und 1781 gestorben sind, das heißt sie beziehen sich auf einen Zeitraum von etwa dreihundert Jahren. Stilistisch spiegeln sie die Charakteristiken der Spätgotik, der Renaissance und des Barock wieder. Die Renaissancesteine zeichnen sich aus durch ihre Anzahl und ihre hohe Qualität. Sie stammen vorwiegend aus Trierer Werkstätten und werden unter anderen den Künstlern Hieronymus Bildhauer und Hans Rupprecht Hoffmann zugeschrieben. Sämtliche Denkmäler, die vor dem XVIII. Jahrhundert entstanden sind, zeigen das Bild des Verstorbenen, teilweise mit sehr realistischen Zügen. Sie weisen alle mehrere Wappen auf, in der Regel vier. Diese sind nicht als Verzierung zu verstehen, sie stellen vielmehr Ahnenproben dar, die eine wichtige Rolle bei der Eheschließung oder bei der Aufnahme in kirchliche Stifte oder Kapitel spielten. Bei einem Denkmal reicht die Reihe bis zu den Urgroßeltern hinauf. Der väterliche beziehungsweise eigene Schild befindet sich oben links (heraldisch rechts), gegenüber der der Mutter. Vier Wappen bilden eine kleine Ahnenprobe. Bei der Beschreibung werden hier die Bezeichnungen links und rechts im gängigen, nicht im heraldischen Sinn gebraucht. Die Buchstaben zwischen eckigen Klammern ergänzen in den Inschriften enthaltene Abkürzungen und erleichtern die Verständlichkeit.

BERNARD VON ORLEY

† 1497
176 x 116 cm

„…elig ∙ rit[er] richter ∙ … v.. edeln der land ∙ gestorben … im ior 1497 ∙am4∙tagß …apn…mil…von…“

Die in gotischen Buchstaben verfasste, unvollständige Inschrift, die nicht einmal den Namen des Ritters enthält, zeigt dass die untere Hälfte des Denkmals fehlt. Der Stein lag ursprünglich auf einem gemauerten Unterbau und stand mit der linken Seite an einer Mauer. Die Identität des Verstorbenen ergibt sich aus dem Sterbedatum.

Die Familie von Orley stammte aus Ürzig bei Bernkastel und kam im XIV. Jahrhundert durch Heirat in die Herrschaft Linster. Bernard von Orley war Ritterrichter. Der Tote ist liegend in Ritterrüstung mit Schwert dargestellt. Die mit Handschuhen bekleideten Hände sind vor der Brust gefaltet. Das mit einer Mütze bedeckte Haupt ruht auf einem Kissen unter einem reichen spätgotischen Baldachin. Die Haare fallen zu beiden Seiten bis auf die Schultern herab. Die Augen sind weit geöffnet, der Mund ist geschlossen.

Die verschiedentlich geäusserte Hypothese, dass der Tote kniend dargestellt ist, muss als irrig bezeichnet werden.

Das mit einem Helm bekrönte Wappen von Orley wird von einem geflügelten Löwen gehalten. Rechts oben Wappen von Elter, links unten von Welchenhausen, rechts von Thomberg.

CLAUDIUS VON ORLEY

† 1521
160 x 95 cm

„…HTER DES ∙ LANDT … E …BVRGK ∙ DER GESTORBE … EST ∙ IM ∙ IAER ∙ 1521 DEM GOT ∙ GENADE “

Der untere Teil des Steines auf dem der Name des Toten stand, fehlt. Die linke Seite der Platte ist ohne Schrift, da das Denkmal vermutlich über einem Unterbau liegend vor einer Mauer angebracht war.

Claudius ist in voller Rüstung unter einem Baldachin abgebildet. Um die Hüften trägt er sein Schwert, das am linken Bein herabhängt. Die behandschuhten Hände sind vor der Brust gefaltet. Augen und Mund sind geöffnet. Das sorgfältig gekämmte Haar ist in der Mitte gescheitelt.

Der liegend dargestellte Verstorbene war Ritterrichter.

Das Wappen von Orley links neben dem Kopf wird über einem Helm von einem geflügelten Löwen gehalten, der an der Aussenseite beschädigt ist. Gegenüber hält ein Engel den Schild von Elter. Der untere linke Teil des Steines ist ergänzt, das Wappen fehlt. Rechts von Erkentheil (d’Argenteau).

CLEMENS VON ORLEY

† 1539
245 x 84 cm

„IM IAR ∙ 1 ∙ 5 ∙ 3 9 DEN ∙ ERS- TEN DAG SEPTEMBER IST VER- STORBEN DER EDELLEN KLE- MANS VON ORLE[Y] HER ZO LINSTER VND MEISENBORCH DEM GOT GENAD AMEN“

Auf dem leicht gewölbten Stein steht der Ritter vor einer Nische, die oben von einer Muschel bekrönt ist. Er trägt eine Prunkrüstung, dazu an seiner Linken ein Schwert, an der Rechten einen Degen. Der lange Bart des barhäuptigen Toten reicht bis zu den vor der Brust gefalteten Händen. Der Helm mit geöffnetem Visier wird oben von zwei Engeln gehalten, die auch die Wappen von Orley und von Elter präsentieren. Der Löwe auf gestreiftem Feld unten links ist nicht sicher identifiziert (von Enschringen?). Er sollte für d’Enghien stehen. Rechts von Erkentheil (d’Argenteau).

Dieses Denkmal steht am Anfang einer Reihe künstlerisch hervorragender Renaissancegrabsteine, die sich alle durch sorgfältig gestaltete Rahmen und realistische Porträts auszeichnen. Nur noch die umlaufende Inschrift folgt hier der mittel- alterlichen Tradition.

FRANCISCA VON BOLAND

† 1539
223 x 88 cm

„Anno d[omi]ni ∙ 1539 ∙ uff den 23 ∙ Ta[g] des monatz decembris ist gestorbe[n] die edl fraw Franc[isca] von Boland ∙ Fraw zu Linster un[d] Mayseburg v[u]n disser Welt abgescheiden deren Gott genedig syg ∙ A[men] “

Die Verstorbene liegt ausgebreitet in einen weiten Mantel gehüllt. Auf dem Kopf, der auf einem Kissen ruht, trägt sie einen Schleier, der vorne über die Schultern herabfällt. In den vor der Brust gefalteten Händen hält sie einen Rosenkranz an dem eine Medaille hängt. Zu Füssen der Toten kauert ein Hündchen, Zeichen der Treue.

Francisca war verheiratet mit Clemens von Orley, der ihr knapp vier Monate im Tod vorausgegangen war. Vielleicht ist die klostermässig wirkende Kleidung, der jede Eleganz fehlt, als Trauer- oder Witwentracht zu deuten. Vielleicht handelt es sich aber auch um ein Bettelordensgewand. Es ist nämlich bekannt, dass verschiedene adelige Frauen, besonders Witwen, sich als Zeichen der Demut in einer solchen Kleidung bestatten liessen.

Der ganze Stein erinnert im Aufbau und in der Gestaltung sehr stark an das in der Kirche von Heffingen aufbewahrte Denkmal für die 1531 verstorbene Margareta von Schwarzenberg. Sie trägt genau die gleichen Gewänder.

Der Grabstein wirkt altertümlich und stilistisch verspätet. Zu dieser Zeit hielt nämlich die Renaissance bei den Linster Schlossherrschaften ihren Einzug mit dem Stein des Clemens von Orley. Hier werden zum letzten Mal für die Inschrift gotische Buchstaben verwendet. Oben hält ein Engel die beiden Wappen von Boland (Boulant, Bollant) und von Wiltz, unten von Fischbach und von Bourscheid.

ELISABETH VON ELTER

† 1540
230 x 96 cm

„IMIAIR∙15∙40∙DES∙11∙TAGS ∙ SEPTEMBRIS ∙ IST ∙ GESTORBEN ∙ DIE ∙ EDLE ∙ FRAVWE ∙ ELISABET ∙ VON ELTER ELICHE ∙ DOCHTER ∙ DES ∙ GESTRENG ∙ HERN ∙ IO- HANS∙HER∙ZV∙ELTER∙VND∙ VOGELSANCK ∙ RITTER ∙ RICH- TER∙DER∙EDELEN∙IM∙LAN- DE ∙ LVTZENBVRG ∙ GEMAHEL ∙ IVNCKER ∙ DIETERICHS ∙ VON ∙ MEITZENHVSEN ∙ HER ∙ ZV ∙ LINSTER ∙ WALDECK∙VND ∙ AR- RAS∙ [ETC] ∙DER∙ GOT ∙ GNADE “

Die sehr elegant gekleidete Dame mit Kopfschleier steht vor einer flachen Nische, das ruhig und entspannt wirkende Gesicht leicht nach links gewendet.

Zwischen ihrer Tracht und derjenigen der Francisca von Boland liegen Welten. Die gefalteten Hände halten einen Rosenkranz an dem ein wohl mit Reliquien ausgestattetes kleines Täschchen hängt.

Die beidseitig der Figuren angebrachten lisenenartigen Zierleisten zeigen ein reiches Dekor, das von antiken Motiven inspiriert ist. Die Inschrift ist, wie in der Renaissance üblich, auf einer Tafel oben angebracht. Sie ruht auf einem mit einem Zahnfries verzierten Gesims.

Die Wappen oben werden von einander zugewandten Putti gehalten, links von Elter, rechts von Pallant. Kleine Engel halten die unteren Schilde: links von Kerpen, rechts von Roetzler.

Die vier Wappen fanden sich im zweiten Weltkrieg auch noch über einem Türsturz auf Schloss Bourglinster. Der Stein scheint heute verschwunden zu sein.

ANNA VON MALBERG

† 1568
208 x 84 cm

„IM ∙ IAR ∙ FVUNFZEHNHVUNDERT ∙ SECHZICH ∙ VNDT ∙ AECHT ∙ DEI XXV ∙ SEPTEMBRIS ∙ IST∙ GES[T]ORB[E]N ∙DIE∙EDLE∙ANNA∙GEPORNE∙ VON ∙ MALBERG ∙ FRAUWE ∙ ZV ∙ LINSTER … WESSEN ∙ DER ∙ GOT ∙ GNAD“

Die Verstorbene ist stehend dargestellt in einem an den Hüften gegürteten Kleid mit engen Ärmeln und kleiner Halskrause. Auf dem Kopf sitzt eine breite Haube. Wie gewohnt sind die Hände vor der Brust gefaltet. Die Figur wird gerahmt von einem mit Krabben besetzten und von einer Kreuzblume bekrönten Kielbogen. Rankenmotive beleben den Hintergrund. In dieser stark abgetretenen Platte lebt die Spätgotik in der Junglinster Kirche ein letztes Mal auf. Die Inschrift ist interessanterweise jedoch in lateinischen Majuskeln gehalten.

Eindeutig klar ist das väterliche Wappen von Malberg-Ouren oben links. Gegenüber weist von Milburg auf die Mutter hin. Die unteren Schilder sind bis zur Unkenntlichkeit entstellt. Sie stellten von Wéez und von Brandenburg dar.

HEINRICH VON METZENHAUSEN

†1574
242 x 303 cm

„ANNO 1574 MORE TREV[IRENSI] DEN 10. DES MONATS FEBRVARII IST ZV GRAVENMACHERN IN GOTT VER- STORBE[N] VND DEN 11. ALHIE BEGRABEN DER EDEL VND ERNVEST HEINRICH VON MEITZENHAUSE[N] HER ZV LIENSTER MEIISENBVRG VND WALDECK WELCHER SELEN DER ALMECHTIG MIT BARMHERTZIGKEIT EWIG- LICH PFLEIGEN WÖLLE “

EVA WALDBOTT VON BASSENHEIM

† 1564
242 x 303 cm

„IM IAR 1564 MORE TREV[IRENSI] DEN 23. FEBRVARII IST ZV TRIER IN DES ERWIRDIGEN VND EDLEN HERN CVNEN VON MEITZENHAUSE[N], CHORBISOFFS ZV CARDEN BEHAVSVNG IN GOT VERSTORBEN VND ADHIE BEGRA- BE DIE EDLE EHREN VND TVGENTREICHE EVA WALDT- BOTTI[N] VO[N] BASSENHEIM FRAW ZV LIENSTER MEII- SE[N]BVRG VND WALDECK∙ EHEGEMAHEL DES EDLE[N] VND ERNVESTE[N] HENRICHS ∙V ∙ MEITZE[N]HAVSE[N] DERO SELEN GOTT GNADT “

JOHANNET VON ELTER

† 1576
242 x 303 cm

„IM IAR DEN DES MONATS IST IN GOTT VERSTORBE DIE EDEL EHREN VND TVGENDREICH JOHANNET GE- BORNE VON ELTER NACH GELASSENE WIDWE VON MEITZENHAUSEN FRAW ZV LINSTER MEISENBVRG VND WALDECK WELCHE DIS GEGEN WIRDIG EPITAPHIVM BEII IREM LEBEN HAT MACHEN LASSEN ANNO 1576. DERO SELEN DER HER GNEDIG VND BARMHERTZIG SEIN WOLE “

Zum Sterbedatum der beiden erstgenannten ist zu bemerken, dass sie nach Luxemburger Berechnung 1575 beziehungsweise 1565 gestorben sind. Im Herzogtum Luxemburg fing das neue Jahr nämlich damals mit dem 25. Dezember (Weihnachten) an, im Kurfürstentum Trier (more trevirensi) erst mit dem 25. März (Mariä Verkündigung).

Ganz links kniet Heinrich von Metzenhausen in voller Rüstung auf einem Betstuhl, der zwei Inschriften trägt: “Vigilate quia nescitis diem nequ[e] horam, Matt XXV “ – “Wachet, da ihr weder den Tag noch die Stunde kennt. “ Und “Respice finem “ – “Denk an das Ende”.

Der Helm des Ritters liegt am Boden, sein Schwert ist beschädigt, der untere Teil fehlt. Hinter Heinrich kniet seine erste Gemahlin, den Blick in die gleiche Richtung gedreht wie ihr Gemahl. In ihrem linken Arm liegt ein Gebetbuch. Zu ihren Füssen kauert ein Hündchen, Symbol der Treue. Johannet von Elter, zur Zeit der Aufstellung des Steines noch am Leben, schaut etwas mehr auf den Betrachter.

Die beiden Damen tragen weite Kleider mit eng anliegenden, spitzenbesetzten Ärmeln und hochstehenden Halskrausen. Deutlich zu erkennen sind an ihren linken Händen ihre Eheringe. An ihren Handgelenken sind aus Perlen gefertigte Armreifen zu sehen.

Ganz unten am Sockel des Denkmals sind nochmals die Familiennamen der Verstorbenen festgehalten. Die mit Rollwerk verzierten Inschrifttafeln sind über einem Eierstabfries angebracht.

Die aus dem Hunsrück stammenden von Metzenhausen gelangten im XV. Jahrhundert durch Heirat in den Besitz der Herrschaft Linster.

Ganz oben in der Mitte fallen vier mit schwarzer Farbe aufgetragene Buchstaben auf: HRHB. Sie bedeuten Hans Rupprecht Hoffmann Bildhauer. Er war der bedeutendste Künstler der ausgehenden Renaissance in Trier und lebte von etwa 1545 bis 1616. Ob die Signatur von Anfang an vorhanden war oder ob sie später angebracht wurde, lässt sich nicht feststellen, da es keine Restaurierungsberichte gibt.

 

Zu jeder Person gehören vier Wappen, die alle durch Inschriften identifiziert sind. Links von Heinrich erkennen wir von Metzenhausen, von Orley, Waldbott von Bassenheim und von Erkentheil (d’Argenteau), beidseitig von Eva figurieren von Drachenfels, Waldbott von Bassenheim, von Greiffenklau und von Eltz. Waldbott liegt noch einmal als Damenschild zu Füssen der Verstorbenen, wohl weil oben die Anordnung nicht ganz klar ist. Rechts von Johannet figurieren von Elter, von der Leyen, von Warsberg und von Heringen.

Die Wappen von Metzenhausen-Waldbott von Bassenheim finden sich auch an zwei Kaminen in Schloss Bourglinster.

Das Denkmal mit den drei zusammen dargestellten Verstorbenen ist in Luxemburg einmalig. Die nahezu vollplastischen Figuren mit den stark individualisierten Gesichtern zeugen von einem hervorragenden künstlerischen Talent. Hans Rupprecht Hoffmann hat auch im Trierer Dom das Grabmonument für den Erzbischof Johann von Metzenhausen geschaffen (+ 1540).

BERNARD VON ORLEY

† 1591
242 x 87 cm

„IM ∙ IAR ∙ 1591 ∙ DEN ∙ 8 ∙ OCTO- BRIS ∙ IST ∙ IN ∙ GOTT ∙ VERSTOR- BEN ∙ DER ∙ EDLER ∙ VND ∙ ERENT- FESTER ∙ BERNAD ∙ VAN ∙ ORLEY ∙ HER ∙ ZV ∙LEINSTER ∙ AEISS ∙ VFF ∙ DER ∙ SOVREN ∙ VND ∙HELZEIN- GEIN ∙ WELCHER ∙ DER ∙ LEITZTER ∙ SEINES ∙ STAMENTZ ∙ IST ∙ DER ∙ SELEN ∙ GOTT ∙ GENEDIG ∙ SEY “

Der Verstorbene steht in seiner Prunkrüstung in Gebetshaltung vor einer flachen, muschelbekrönten Nische. Da seine Arme und Füße vor die seitlichen Lisenen gestellt sind, gewinnt der Grabstein viel an Plastizität. Das Gesicht mit kleinem Mund, langer Nase und weit geöffneten Augen wirkt ruhig und edel. Bart und Haare sind kurz geschnitten. Die mit Akanthusblättern und Helmzier versehenen Wappen sind seitlich angebracht: von Orley, von Bolant, von Erkentheil (d’Argenteau), von Wiltz. Ein als Eierstab ausgebildetes Gesims trägt die Inschrifttafel. Der federgeschmückte Helm des Toten liegt neben seinem rechten Fuß. Mit Bernard von Orley ist diese Familie im Mannesstamm ausgestorben.

BERNHARD IACOB VON METZENHAUSEN

† 1536
110 x 49 cm

„ANNO 1636 DEN 26 IVNY IST DER WOLEDELGEBOREN BERN- HARD IACOB VO[N] METZEN- HAVSEN DES HOEN DVMSTIFT ZV TRIER DOMICILARIS GESTORBEN VND ALHIE BEGRABEN DESSEN SEEL GOTT GNADT AMEN “

Das eher bescheidene Denkmal erinnert an den jung verstorbenen Kleriker Bernhard Iakob. Seine Rechte, in der er einen Rosenkranz hält, stützt sich auf den oberen Rand der Inschrifttafel, die Linke zeigt ein dem Betrachter zugewandtes, aufgeschlagenes Buch. Er trägt ein Klerikergewand mit einer sehr breiten Halskrause. Das Gesicht mit leicht geöffnetem Mund und halb geschlossenen Augen wirkt ruhig und besonnen. Die langen auf den Kragen herabfallenden Haare sind nach hinten gekämmt. Die Darstellung erinnert an einen Prediger, der auf der Kanzel steht. Hier wird in der Junglinster Kirche der Verstorbene zum letzten Mal abgebildet. Auch auf den anderen Grabdenkmälern des Grossherzogtums finden sich solche Darstellungen später nicht mehr.

Laut Inschrift war Bernhard Iakob Domizellar des Trierer Domes, das heisst er wartete auf eine freie Stelle im Kapitel, die ihm nach seiner Wahl zustand. Die Metzenhausen hatten ständig einen oder mehrere Vertreter in diesem Gremium, insgesamt mindestens zehn, das nur Mitglieder aufnahm, die sechzehn adelige Vorfahren nachweisen konnten. Die zahlreichen Familienangehörigen, die keine legitimen und somit erbberechtigten Nachkommen hinterlassen konnten, trugen zum Aussterben des Geschlechtes bei. Genauso erging es auch der uradeligen Familie Mohr von Wald.

Wappen : von Metzenhausen, von der Horst.

JULIANA VON BOULICH

† 1597
243 x 88 cm

„DEN 5 TAGH DECEMB IARS 1597 IST IN GOTT SELIGLICH ENTSCHLAFFEM DIE EDLE VND EHRNTHVGENTREICHE FRAVWEE IVLIANA VON BOVLLICH WITVE VON ORLEY DA SIE LEBTT FRAVWE ZV LINSTER ESCH VND HELTZNGE[N] DER SELN GOTT GNADE “

Die Dame steht in Gebetshaltung unter einem mit Akanthusblättern verzierten Bogen, der für die Nische eine leichte Tiefenwirkung erzeugt. Die Seiten sind mit einem Flechtmuster verziert, das in der Renaissancezeit häufig in Luxemburg vorkommt, zum Beispiel am grossherzoglichen Palais und später in der heutigen Kathedrale, aber auch an Weg- und Grabkreuzen oder Haustüren. Juliana trägt modische Kleidung: ein sehr weites Gewand mit eng anliegenden Ärmeln unter einem passenden Mantel, eine grosse Halskrause und eine Haube. An den Händen hängt ein Rosenkranz mit Kreuz. Um den Hals liegt eine zweireihige Kette, Perlenschnüre schmücken die Handgelenke. Ein Hündchen zu ihren Füssen symbolisiert die eheliche Treue.

Die vier üblichen Wappenschilde sind mit einer üppigen Zier versehen: von Boulich, von Enschringen, von der Rauw, von Barbanson.

Die Familie von Boulich wird oft verwechselt mit von Boulay, mit der sie jedoch nichts zu tun hat.

BERNARD VON METZENHAUSEN-
REGINA ELISABETH VON HAGEN

† 1632
243 x 88 cm

„PRAENOB ∙ AC∙ STRENVVS D[OMI]N[V[]S ∙ BERNARD[VS] ∙ A METZENHAVSEN ∙ D[OMI]N[V]S ∙ IN ∙ LINSTER ∙ MEYSEMB ∙ ET ∙ WAL- DECK R[EVERENDISSI]MOR[VM] ∙ ET IL[LVSTRISSI]MOR[VM] ∙ ARCIE- PISCOPOR[VM] ∙ TREVIRENS[IVM] ∙ LOTHARY ∙ ET ∙ PHILIPPI ∙ CHRIST- OPHOR …A CO[N]SILYS ∙ HANC ∙ ARA[M] ∙ VIVVS ∙ CV[M] REGINA ∙ ELISABETIA AB HAG IN ∙ CO- NIVGE ∙ E…UGI ∙ CVRAVIT ∙ OBYT 30 IYNIO 1632 CVI[VS] A[N]I[M]A REQUISCAT IN ∙ PACE ∙ AMEN “

„ Der vornehme und tapfere Herr Bernard von Metzenhausen, Herr in Linster, Meysenburg und Waldeck, der hochwürdigsten und erlauchtesten Erzbischöfe Lothar und Philipp Christoph von Trier Rat, liess diesen Altar zu seinen Lebzeiten errichten zusammen mit seiner Gemahlin Regina Elisabeth von Hagin. Er starb am 30. Juni 1632. Seine Seele möge ruhen in Frieden. Amen “

Aus der Inschrift ist nicht ersichtlich ob der Altar ursprünglich als Grabaltar gedacht war. Die beiden knieenden Figuren wurden bei den Restaurierungsarbeiten 2010 erst wieder mit der Tafel und dem monumentalen Rahmen zusammengebracht. Zeitlich und stilistisch passen die Elemente genau zusammen. Das Retabel war ursprünglich wohl mit einem Gemälde versehen, das heute verloren ist. Ein vergleichbares Denkmal gibt es in der Grabkapelle der Kirche von Sanem. Es wurde 1630 von Jean-Jacques von Daun für seine Eltern Karl von Daun und Maria Agnes von Hagen errichtet. Auch dort knien die Verstorbenen im Gebet vor dem Mittelteil. Ihre Kleidung sieht bis in die Einzelheiten sehr ähnlich wie diejenige der Ehegatten von Metzenhausen-von Hagen aus. Als Unterlage für die Betenden dienen in Junglinster lediglich Kissen, während sie in Sanem Betstühle vor sich haben.

Da Bernard als kurtrierischer Rat der Erzbischöfe Lothar von Metternich und Philipp Christoph von Sötern bezeichnet wird, kann er nicht bereits 1608 gestorben sein, wie oftmals zu lesen ist. Philipp Christoph regierte nämlich erst von 1623 an. Aus dem lateinischen Text ist nicht klar ersichtlich auf welchen der beiden Gatten sich das Sterbedatum bezieht. Es dürfte jedoch am ehesten auf den Mann zutreffen.

Vermutlich weil das Mittelstück über der Sakristeitür in der heutigen Kirche nie sichtbar und schwer zugänglich war, hat sich seine Polychromie vollständig erhalten.

Diese Inschrift ist die einzige, die in lateinischer Sprache verfasst ist. Das hängt wohl damit zusammen, dass Bernard vor seiner Heirat Mitglied des Trierer Domkapitels war und entsprechende Studien absolviert hatte. Er verzichtete auf die kirchliche Karriere, um den Fortbestand der Familie zu sichern.

Wappen, links von oben nach unten:
von Metzenhausen, von Bassenheim, von Orley, von Greiffenklau zu Vollrads, Bos von Waldeck, von Drachenfels, von Erkentheil (d’Argenteau), von Eltz.

Rechts:
von Hagen, Schenck von Schmidtburg, von Kerpen, von Schwarzenbourg, von Kellenbach, von Steinkalenfels, von Wolfstein, Mohren von Sötern.

Für jeden der beiden Gatten liegt also eine achtteilige Ahnenprobe vor. Eine auf Burg Eltz aufbewahrte Tafel zeigt für jeden der Ehepartner 32 Vorfahren, für ihre Nachkommen also gleich 64.

Das Ehewappen von Metzenhausen–von Hagen findet sich auch über einer schönen Renaissancetür am Südflügel von Schloss Bourglinster und zusätzlich noch einmal zusammengestellt in einem geviertelten Schild an der Nordseite.

CARL EMMERICH VON METZENHAUSEN

† 1750
86 x 115 cm

„ANNO 1750 DEN 9TEN FEB: IST GESTORBEN BEY HOFF ZU COBLENTZ DER HOCHWOHL – GEBOHRNER REICHSREYHERR CARL EM[M]ERICH VON MET- ZENHAUSEN OHNVERHEURAT- HET HERR ZU LINSTER SEINER CHURFFURSTLICHEN GNADEN ZU TRIER WÜRCKLICHER CÄM- MERER UND OBRIST-FORSTMEIS- TER DER LETZTE DIESES NAH- MENS UND STAMMENS SEINES ALTERS 36 IAHR -R- IN PACE “

Der schlichte Gedenkstein erinnert an Carl Emmerich von Metzenhausen, der letzte männliche Nachkomme dieser Familie, die während Jahrhunderten im Herzogtum Luxemburg und im Kurfürstentum Trier eine hervorragende Rolle gespielt hatte. Carl Emmerich stand im Dienst des bedeutenden Trierer Erzbischofs Franz Georg von Schönborn. Er wirkte als Kammerherr und Forstmeister. Der Verstorbene wird als Reichsfreiherr bezeichnet. Sein Denkmal ist das erste das nach 1636 aufgestellt wurde. Das hängt unter anderem wohl damit zusammen, dass die Familie zeitweilig fifinanzielle Probleme hatte. Die graue und die schwarze Farbe der Tafel sollen wohl, wie am später angeschafften Hauptaltar des Gotteshauses, Marmor vortäuschen. Vermutlich war der Stein von Anfang an so polychromiert.

Wappen: von Metzenhausen

MARIAEVA VON ZITZWITZ

† 1781
157 x 135 cm

„ANNO 1781 DEN 6TEN FEBRUARII IST GESTORBEN DIE HOCHVOHL GEBOHRNE REICHS FREY FRAUU MARIA EVA VON ZITZWITZ GEBOHRNE REICHS FREYN VON METZENHAUSEN DIE LESTE DIESES NAMENS FRAUU DER HEERCHAFT LINSTER UND ANDE- REN ORTHEN IHRES ALTERS 74 JAHR GOTT GEBE IHR DIE EVIGE RUHE AMEN “

Mit dem Tod Maria Evas von Metzenhausen stirbt die Familie von Metzenhausen endgültig aus. Im Alter von 47 Jahren hatte sie den aus Pommern stammenden Peter Georg von Zitwitz, Offizier in österreichischen Diensten geheiratet.

Es ist anzunehmen, dass die Gedenktafel als einzige noch heute an der ursprünglichen Stelle angebracht ist und dass die Reichsfreifrau in unmittelbarer Nähe ihre letzte Ruhestätte gefunden hat. Der Stein ist genau wie der Carl Emmerichs sehr schlicht, nur die Inschrift ist gepflegter und damit leserlicher gestaltet. Darüber ist eine zweite Tafel angebracht, die das von Löwen gehaltene Ehewappen unter einer Freiherrenkrone zeigt.

Wappen: von Zitzwitz, von Metzenhausen.

Hier steht das Wappen des Ehegatten am Ehrenplatz.

OBIIT TAFELN

Als Erinnerung an die ehemaligen Schlossherrschaften haben sich auch drei rautenförmige, hölzerne Obiit-Tafeln erhalten. Diese wurden in deutschsprachigen Ländern oft als Denkmäler hergestellt. Sie waren dann allerdings viel aufwendiger gestaltet und um das mittige Wappen reich verziert. Die Linster Schilde waren wohl eher für die Aufbahrung und die Begräbnisfeierlichkeiten gedacht, so wie das heute in zahlreichen adeligen Familien noch üblich ist. Beim Requiem für Baron Antoine de Schorlemer am 8. März 2014 in der Junglinster Kirche war im Chorraum eine ganz ähnliche Tafel mit seinem Wappen aufgestellt. Historische Exemplare haben sich auch in der Herrschaftskapelle der Kirche von Sanem erhalten. Sie erinnern an Mitglieder der Familie de Tornaco. Charles Arendt erwähnt 1896 fünf Obiite in Junglinster, heute sind allerdings nur noch drei vorhanden. Dasjenige der Eva Maria von Zitzwitz konnte während der Restaurierungsarbeiten 2008-2010 aus dem Antiquariat zurückgekauft werden.

Der Schild mit dem Wappen von Metzenhausen (97 x 97 cm) weist hin auf das Jahr 1749 und könnte sich auf Johann Philipp beziehen, den Vater Carl Emmerichs und Maria Evas.

Die Inschrift auf dem Schild mit dem Ehewappen von Metzenhausen–Zandt von Merl (97 x 97 cm) ist verändert worden. Aus der Jahreszahl 1748 wurde 1749, der Monatsname wurde auch übermalt. Dies ist öfter vorgekommen, allerdings nur bei der Darstellung eines einzelnen Familienwappens, das selbstverständlich für alle Mitglieder das gleiche war. Der hier beschriebene Schild gilt eigentlich für Margareta Zandt von Merl, die Gemahlin des vorhin erwähnten Johann Philipp, die jedoch erst 1758 starb. Die für Damen charakteristische ovale Schildform weist auch in diese Richtung. Solche Eigentümlichkeiten wurden allerdings im XVIII. Jahrhundert nicht mehr streng beachtet.

Die dritte Tafel (92 x 92 cm) bezieht sich eindeutig auf Maria Eva von Zitzwitz. Das Sterbedatum stimmt genau mit dem ihres Grabsteines überein, das mit Liebesseilen verzierte Ehewappen auch, links von Zitzwitz, rechts von Metzenhausen, darüber eine Blätterkrone, die auf den Reichsfreiherrenstand hinweist.

WÜRDIGUNG

Die Grabsteine der Junglinster Kirche sind kunstgeschichtlich interessant, weil sie zeigen wie sich die Denkmalkultur des Adels von der Spätgotik bis zum Barock entwickelt hat. Sie zeugen auch vom Bewusstsein einer Familie, die bestrebt war, die Erinnerung an die Vorfahren und ihre Verdienste über Jahrhunderte wachzuhalten. Alle älteren Monumente zeigen eine Darstellung des Verstorbenen, bloss die des XVIII. Jahrhunderts beschränken sich auf Wappen und Inschrift. Auffallend ist auch, dass ausser beim Stein Heinrichs von Metzenhausen keine christlichen Motive anzutreffen sind. Lediglich die Frauen halten gewöhnlich einen Rosenkranz in den Händen. Die Inschriften schliesslich enden immer mit einem Gebet um die ewige Ruhe.

Die Ikonografie der einfachen alten Grabsteine, die auf dem ehemaligen Friedhof um die Kirche aufgestellt sind, beschränkt sich stets auf religiöse Darstellungen, die auf das ewige Leben hinweisen. Die Person des Verstorbenen bleibt im Hintergrund und spielt kaum eine Rolle. Manchmal ist nicht einmal sein Name angegeben.

Interessant ist auch die Frage wie die Abbildungen der Toten entstanden sind. Nur bei Johannet von Elter wissen wir aus der Inschrift, dass die Skulptur zu ihren Lebzeiten geschaffen wurde. Von einzelnen Personen gab es sicher auch Porträts. Vielleicht wurden gelegentlich auch Totenmasken angefertigt.

Es wurde bereits darauf hingewiesen, dass die Steine in der Regel gefasst waren, so wie das heute noch bei demjenigen des Bernard von Metzenhausen und der Regina Elisabeth von Hagen der Fall ist. Damit hatten sie sicher eine grössere Ausdruckskraft und die Lesbarkeit wurde erhöht. Die Wappen waren klarer und eindeutiger.

Insgesamt stellen die Grabdenkmäler der Herren von Linster in der Kirche St. Martin ein für Luxemburg einmaliges Denkmal dar.

Arendt C., Bericht über die Restauration unserer geschichtlichen Denkmäler, in PSH XLV, 1896, p. XLIV
Conrad O., Das Hunsrücker Adelsgeschlecht von Metzenhausen, in Hunsrückkalender Landkreis Simmern, 1966, 1967, 1968
Delges A., Die Edelfreien von Linster, Eine familiengeschichtliche Darstellung, Sarrelouis 1963
Düsterwald E., Kleine Geschichte der Erzbischöfe und Kurfürsten von Trier, St. Augustin 1980
Langini A., L’église Saint-Martin, un chef-d’œuvre baroque, in Die Kirche von Junglinster – L’église de Junglinster, Junglinster 2010
Loutsch J.-C., Armorial du Pays de Luxembourg, Luxembourg 1974
Prim-Welter M., Zur Geschichte der Herrschaft Linster, Luxembourg 1982
Schaus P., Die Steininschriften in der Pfarrkirche Junglinster, in Junglinster au fil des siècles, Grevenmacher 1968
Staud R.-M., Reuter J., Die kirchlichen Kunstdenkmäler der Diözese Luxemburg, Dekanat Betzdorf, in Ons Hémecht 1935, 3
Stronck M., Histoire du château et de la seigneurie de Linster, dans Programme de l’Athénée, Luxembourg 1863
Walentiny J., La sculpture et les origines de la sculpture à l’époque de la Renaissance, Luxembourg 1986
Weicherding-Goergen B., l’église paroissiale de Junglinster, Luxembourg 1974

Mein besonderer Dank gilt meinen Kollegen Gilles Genot vom Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg und Bernhard Schmitt vom Bistumsarchiv für ihre wertvolle Hilfe bei der Entschlüsselung der Inschriften und Wappen.

Die Kirche im Laufe der Zeit

Die Engel des Künstlers Jacques Schneider

Jacques SCHNEIDER est un artiste luxembourgeois. Fidèle à ses principes et à ses valeurs humanistes, Jacques Schneider se bat régulièrement pour présenter et défendre sa vision d’une société Luxembourgeoise ouverte d’esprit et respectueuse. Avec plus d’un millier d’oeuvres et des expositions à travers le monde, son travail représente un incroyable kaléidoscope du patrimoine et de la culture du Grand-Duché. En 2019 l’artiste a imaginé une collection d’une dou- zaine d’oeuvres d’art reprenant des symboles forts de l’église de Junglinster.

Ces Oeuvres sont pour l’artiste la définition même du chant liturgique à travers la puis- sance des traits de peinture et la dynamique collective des lignes qui forment ensemble un mouvement d’union.

Comme des Enluminures contemporaines, les oeuvres nous projettent dans nos propres prières et peut-être nous donnent à voir davantage sur ce qui nous entoure.

Der heilige Martin

Ein etwas anderer Blick auf den großen Heiligen

Über den heiligen Martin, seine Person, seine Vita, sein Werden und Wirken sowie seine Wirkung durch die Jahrhunderte und sein Überleben im Bewusstsein der Menschen bis zum heutigen Tage sind bereits ganze Bibliotheken geschrieben worden. Auch in Luxemburg ist das Schrifttum über den hl. Martin bereits so volu- minös, dass sich Neues zu finden als schwierig erweist.

Es ist nicht übertrieben zu sagen, der hl. Martin sei ein Universal- heiliger, der weltweit als paradigmatisches Menschenbild verehrt wird. Was ihm die Hochachtung der Menschen seit jeher einbrachte (seinen Mantel mit einem Bettler zu teilen) ist eines der sieben Werke der leiblichen Barmherzigkeit (die Nackten kleiden), welches sinngemäß ausgeweitet wurde und zum nachahmenswerten Beispiel für Barmherzigkeit im Allgemeinen (den Notleidenden helfen) wurde.

Die Legende des hl. Martin erinnert natürlich sofort an das Gleichnis des barmherzigen Samariters. Die Botschaft ist die gleiche: der Mensch soll mit den ihm zu Verfügung stehenden Mitteln (Mantel bei Martin, Hilfe und Geld bei dem Samariter) die Not des Mit- menschen lindern. Es scheint aber, dass die Legende des hl. Martin im kollektiven Gedächtnis der Menschheit fester verankert ist, wird der Heilige doch bekenntnisübergreifend in mehreren Glaubensge- meinschaften hoch verehrt (katholisch, evangelisch, orthodox und anglikanisch). Sankt Martin ist sozusagen ein ökumenischer Heilige.

Allein in Frankreich tragen heute 237 Städte und Dörfer und etwa 3.600 Kirchen Martins Namen (Ökumenisches Heili- genlexikon). Ebenfalls in Deutschland und allgemein im deutschsprachigen Raum ist die Zahl der Martinus Pfarreien und Kir- chen beeindruckend. Auch in Luxemburg ist der heilige Martin weitverbreitet, wie ein älterer Artikel aus der Obermosel -Zeitung berichtet (siehe oben).

Wagen wir, über das Bekannte hinaus, einen etwas anderen Blick auf den hl. Martin.

– In seiner Folge hatten einige Päpste ihn als Vorbild gewählt und nach ihrer Wahl sich für ihr Pontifikat auf seinen Namen berufen. Über die Martin-Päpste gibt es kirchen- politisch und weltpolitisch Wichtiges zu berichten.

– Zum Zeichen der weltweiten Verwurzelung im Bewusstsein der Menschen von heute dient uns ein Blick in die Welt der Mün- zen und Briefmarken mit dem Sankt Martins-Motiv, die in erstaunlich großer Zahl von vielen Postämtern in aller Welt herausgebracht wurden und Zeugnis von der Botschaft des hl. Martin ablegen.

Die Päpste des Namens „Martin“

Dass sich Päpste auf einen solch volkswirksamen Heiligen wie St Martin bei ihrer Namenswahl beriefen, ist weiter nicht verwunder- lich, galt er doch als vorbildlicher, also nachahmenswerter, Mensch. Dass der höchst nummerierte Papst Martin (oder Martinus) aber lediglich die Zahl „5“ erreicht hat, erregt dann doch unser leises Er- staunen. Man hätte eine höhere Zahl erwartet War Martins Stern am Sinken ? Bei näherem Hinsehen stellt man allerdings fest, dass es gar keine 5 Martinus-Päpste gegeben hat, sondern nur 3, weil man sich Jahrhunderte lang verzählt hatte. Und das kam so:

Martinus I. war Papst von 649 bis 653, also etwa 250 Jahre nach dem Ableben des Heiligen. Etwa zwei, drei Jahrhunderte später kamen die Päpste Marinus I. (882-884) und Marinus II. (942- 946), die aber in den Papstkatalogen fälschlicherweise mit „Mar- tinus II.“ und „Martinus III.“ bezeichnet wurden. Und alsdann, wieder Jahrhunderte später, sich ein neuer Papst für den Namen „Martinus“ entschied, wählte er in aller Logik den Namen „Mar- tinus IV.“ und ging als solcher in die Geschichte ein (1281-1285). Dessen Namensnachfolger Martinus V. war kirchliches Oberhaupt von 1417 bis 1431. Nach diesem etwas abenteuerlichen Beginn der Reihe der Martinus-Päpste endete sie auch schon. Irgendwann wurde der Irrtum entdeckt und so gibt es nur drei Päpste des Na- mens „Martin“: Martin I., Martin IV. und Martin V. Die beiden letzteren aber behielten ihre Bezeichnungen mit den verkehrten Nummern trotzdem bei.

Zu jedem der drei Martin-Päpste sind wichtige Ereignisse aus dem kirchlichen und politischen Leben ihrer Zeit zu berichten. Allein die Lektüre der Daten ihrer Pontifikate lassen uns Großereignisse erahnen. Fassen wir uns (sehr) kurz.

Martin I. (649-653)

Bevor Martin I. auf Petri Stuhl gewählt wurde, schwelte seit lan- gem bereits der theologische Streit über die monotheletische Lehre. Diese besagt, dass Christus zwar zwei Naturen besitzt (eine gött- liche und eine menschliche), aber nur einen Willen hat, womit sie sich der dyotheletischen Lehre entgegenstellte. Diese verteidigte die Idee, dass Christus zu jeder seiner beiden Naturen einen gesonderten Willen besitzt, und der menschliche Wille dem göttlichen unterge- ordnet ist. Auf einer Lateransynode, die Martin I. sofort nach seiner Wahl noch im Jahre 649 einberief, wurde die monotheletische Leh- re verurteilt. Damit stellte sich Papst Martin offen gegen den Kaiser, der einen Kompromissvorschlag in dieser Frage wünschte, um eine Einigung der Kirchengemeinschaften von Rom (pro-dyotheletisch) und Konstantinopel (pro-monotheletisch) anstrebte. Hinter der theologischen Diskussion stand also ein handfestes politisches Inte- resse (die Kirchenpolitik des Kaisers).

Martin I. wurde 653 von kaisertreuen Truppen festgesetzt, miss- handelt und verschleppt. Er verstarb 655 an den Folgen der erlit- tenen Misshandlungen. Auf dem Konzil von Konstantinopel (680) wurden die Ideen von 649 bestätigt und gelten auch heute noch. Martin I. wird heute als Märtyrer verehrt.

Martin IV. (1281-1285)

Martin IV. war Franzose (bürgerlicher Name : Simon de Brion) und war in seiner Klerikerkarriere zeitweilig Domherr in Tours. Beides mag ihn wohl zur Annahme des Papstnamens Martin bewogen ha- ben. Als Papst unterstützte er bedingungslos den König Karl I. von Neapel-Sizilien (Karl von Anjou. Anjou: eine Seitenlinie der fran- zösischen Herrscherfamilie der Kapetinger), der sich stark für die Wahl Martins einsetzte. König Karl führte gegen die einheimische Bevölkerung mit französischen Truppen und Beamten ein hartes, unbarmherziges Regime der Unterdrückung. Am 30. März 1282 (Ostermontag) kam es zur Zeit der Vesper zu einem Aufstand in Palermo, der sich bald auf ganz Sizilien mit gnadenlosen Massa- kern an Franzosen auf der Insel ausweitete. Diese Episode ist in der Weltgeschichte unter dem Namen „die sizilianische Vesper“ bekannt geworden. Schließlich wurden die Franzosen aus Sizilien vertrieben und verloren an Bedeutung im Mittelmeerraum. Damit verflogen auch Martins IV. Pläne einer Latinisierung Konstantino- pels, die er glaubte durchzusetzen zu können, wenn dem Vorhaben Karls von Neapel-Sizilien, das byzantinische Reich anzugreifen, Er- folg beschieden worden wäre. Martin IV. schaffte es sogar bis in die Weltliteratur. Dante erwähnt ihn in der Comedia Divina, Fegefeuer, 24. Gesang, ohne Bezug zur Sizilianische Vesper, aber mit einer Anspielung auf seine extravaganten kulinarischen Neigungen (der Papst liebte in Wein marinierte Aale). In Verdis Oper „Die siziliani- sche Vesper“ kommt Martin IV. allerdings nicht vor.

Allein schon die Eckdaten des Pontifikats von Martin V., aus der einflussreichen römischen Familie der Colonna (ein Platz in Rom trägt heute noch den Namen „Piazza Colonna“), zeigen auf Welt- geschichte hin :

1417 : das Datum des Endes des abendländischen Schismas (Wieder- herstellung der Einheit der Christenheit) durch die Beschlüsse des Konzils von Konstanz und die Wiederherstellung eines rechtmäßigen in Rom ansässigen Papsttums. Für uns Luxemburger ist natürlich, und nicht nur nebenbei, interessant und erwähnenswert, dass dies unter kräftiger Mitwirkung des um seine Vormachstellung kämpfen- den deutschen Kaisers Sigismund, einem Enkel Johann des Blinden, geschah.

1431: Jeanne d’Arc. Unter dem Pontifikat Martins V. tobte der 100-jährige Krieg zwischen den Franzosen und den Engländern. Am 30. Mai 1431 wurde in Rouen Jeanne d‘Arc auf dem Scheiterhaufen hingerichtet. Papst Martin V. verstarb am 20. Februar 1431 und er- lebte somit nicht mehr die Hinrichtung der Jeanne d’Arc.

Gewählt wurde Martin V. (nach Absetzung des Papstes Gregor XII. und zweier Gegenpäpste, Benedikt XIII. und Johannes XXIII.) am 11. November 1417, dem Fest des heiligen Martin, daher der Name des neuen Papstes. Er war der erste von zwei auf deutschem Boden ge- wählten Päpste.

Martin V.

Man kann sagen, Martin V. habe die Ära der sog. Renaissance-Päpste eingeleitet. Rom und der Lateran waren während der Avignon-Zeit (1309-1377) und des folgen- den Schismas (1378-1417) über 100 Jahre dem Verfall preisgegeben; er bemühte sich um deren Wiederaufbau, sowie ebenfalls um die Restauration des Kirchenstaates, ver- nachlässigte allerdings die vom Konstanzer Konzil beschlossenen Kirchenreformen (grundsätzliche Oberhoheit des Konzils über den Papst, regelmäßige Einberufung von Konzilen). Die Renaissance-Päpste führten Rom und das Papsttum mit Hilfe vieler Gelehrten und Künstlern zu einer Prachtentfaltung, die knappe hundert Jahre später (zusammen mit Korruption, Vetternwirtschaft und Ablasspraktiken) einen weiteren Martin auf die Weltbühne erhob : den Reformator Martin Luther.

Martin V. starb, wie bereits gesagt, im Februar 1431. Beigesetzt ist er in der von ihm wiederaufgebauten Lateranbasilika.

(Quelle der Papstwappen : F. X. Seppelt, Papstgeschichte von den Anfängen bis zur Gegenwart, München, 1933)

Der heilige Martin in der Numismatik

Münzen sind seit alters her einer der besten Informationsträger, die die Menschheit je erfunden hat, obwohl das Verbreiten von Informationen nicht der erste Zweck die- ser kleinen Metallplättchen ist. Aber die hohe Anzahl der Münzen und ihre extreme Beweglichkeit unter den Leuten war hierzu ein echter Vorteil. Sie sind überall, wandern von Hand zu Hand, kommen auf die Men- schen zu, werden von ihnen betrachtet. Die Münzen waren mithin effektvoller als das andere große Medium der Vergangenheit, die Kirchenfenster, zu denen die Menschen hingehen mussten, um ihre Botschaft zu er- fahren. Eine Münze mit dem hl. Martin ist effektvoller als ein Kirchenfenster mit ihm.

In der Numismatik ist der hl. Martin ein besonderer, seinem Hauptcharakteristikum angemessener Begriff.

Der Sankt Martinsgulden ist ein seit dem 15. Jahrhundert vom Mainzer Domkapitel geprägter Goldgulden als Präsenzgeschenk für die Domherren. Er trägt die übliche Darstellung mit Martin zu Pferd und Bettler. (Schroetter, Wörterbuch der Münzkunde)

Es gab auch Martinspfennige aus Mainz aus dem 13. und 14. Jahrhundert in Form von Brakteaten (Hohlpfennige).

In der fast unübersichtlichen Fülle der alten Martinus Münzen, wollen wir uns auf einige besonders schöne Exemplare beschränken. Zahlreiche und künstlerisch anspruchsvolle Stücke kommen aus dem Fürsterzbistum Mainz, dessen Hauptheiliger Sankt Martin von Tours war.

Beginnen wir mit einem Brakteat (oder Hohlpfennig) aus der Stauferzeit (1138- 1254). Die Brakteaten (aus dem Latein : bratea, dünnes Metallplättchen) waren so dünne Münzen, dass sie nur einseitig geprägt werden konnten. Die unten abgebildete Münze zeigt 2 Porträts: oben zwischen zwei Türmen ein Brustbild des heiligen Martin in Bischofsornat (Krummstab) mit Heiligen- schein und darunter (kleiner) den Erzbischof. Die Umschrift gilt dem Erzbischof, nicht dem Heiligen.

Eine Goldmünze aus dem 14. Jahrhundert aus dem Erzbistum Mainz (Erzbischof war Adolph I. von Nassau, ein Name der uns Luxemburgern bekannt vorkommt) zeigt auf der Rückseite den hl. Martin als Bischof in gotischem Gestühl. Die Um- schrift (von rechts nach links gelesen) lautet :

SCS MARTINUS EPS

(= SanCtuS MARTINUS EPiscopuS).

Ihre Masse sind: Durchmesser: 21 mm, Gewicht 3,54 g (etwa so groß und so schwer wie eine 5 euro cent Münze).

Photo und Text (ausschnittweise) :
Deutsche Bundesbank, Die Brakteaten der Stauferzeit

Eine erstaunliche Münze ist dieser Taler von 1525. Mit 42 mm Durchmesser und 28,55 g Gewicht (zum Vergleich: die größte und schwerste Euro-Münze [das 2 € Stück] hat 25,75 mm und 8,50 g) war dieses Silberstück eine wahre Großmünze. Die Umschrift lautet (von oben rechts her gelesen) :

SANCTE MARtine O-R-A PRO NOBis.

Beachtenswert an dieser Münze ist, dass sie den hl. Martin von links nach rechts reitend darstellt. Die allermeisten Abbil- dungen auf Münzen, Briefmarken und auf einem Geldschein zeigen ihn von rechts nach links reitend.

Photo und Text (ausschnittweise) :
Deutsche Bundesbank, Die Brakteaten der Stauferzeit

Die Schweizer Po Patria Marke von 1962 gehört sowohl in die Philatelie als auch in die Numismatik. Sie zeigt eine schöne Martinus-Münze, genannt „Bettlertaler“ (auch St. Martinstaler genannt) aus Schwyz, hier in Form eines Dukaten. Diese Bettlertaler sind eine häufig vorkom- mende Gattung von Münzen im 16. Jahr- hundert im südlichen deutschsprachigen Raum. Sie zeigen alle den hl. Martin zu Pferd mit einem Bettler.

Die neueste Martin-Münze kommt von berufener Stelle aus dem Vatikan. Im Jahre 2016, zum 1.700 Geburtstag des hl. Martin, ehrte der Vatikan ihn auf einer 2-Euro Gedenkmünze, welche in 105.000 Exemplaren erschien.

Das Thema der Münze war das „Heilige Jahr der Barmherzigkeit“ (Umschrift links : Giubileo della Misericordia) und die Wahl fiel auf Martinus, laut Vatikan, weil er beispielhaft für ein leibliches Werk der Barmherzigkeit steht. Das Münzenbild ist die klassische Darstellung der Teilung des Mantels für den Bettler.

Auch Geldscheine gehören im erweiterten Sinne in die Numismatik, unter der Bezeichnung „Notaphilie“. Und es gibt tatsächlich einen St. Martinsschein. Möglicher- weise der einzige auf der Welt. Er lautet auf 100 Schweizer Franken und war von 1956 bis 1980 in Umlauf. Dieser Schein (Thema „Menschlichkeit“) gehört in die 5. Bank- notenserie, welche von dem Schweizer Graphiker und Maler Pierre Gauchat (1902-1956) geschaffen wurde. Das money-museum der Schweizerischen Nationalbank sagt über die Martin-Banknote, sie sei für viele die eindrucksvollste aller Schweizer Banknoten.

Der schweizerische 100 F-Schein von 1956

Der Heilige Martin in der Philatelie

Wie in der Numismatik, ist ebenfalls das Produkt der Philatelie ein tausendfaches, ja hunderttausendfaches Vehikel von Informationen, das mit seiner Botschaft eine Unzahl von Menschen erreicht. Vor- ausgesetzt, diese Menschen betrachten genau die aufgeklebten, bunten Papierschnitzel, die der Briefträger ihnen in den Brief- kasten legt. Heutzutage ist allerdings mit den Freistemplern und Automatenzetteln die schöne, farbige und kunstvoll gestaltete Briefmarke in ihrer Existenz bedroht und hat ihren Wert als pä- dagogisches Hilfsmittel zum großen Teil eingebüßt, da sie immer seltener zum Frankieren der Korrespondenz gebraucht wird.

Auffällig bei dem St. Martin-Motiv ist die erstaunlich hohe An- zahl von Ländern, die weltweit den hl. Martin zu philatelistischen Ehren gelangen ließen. Argentinien, Grenada, Paraguay, Ruanda, Venezuela und andere nebst vielen europäischen Ländern stehen auf der Liste der St. Martin-Marken Herausgeber. Besonders viele Länder aus Europa („neue“ und alte) fallen ins Auge: Slowakei, Tschechoslowakei, Malta, Andorra, u.v.a. Sogar aus Arabien kommen einige St. Martin-Marken.

Auf der überwältigenden Mehrheit der Briefmarken ist fast aus- schließlich die Legende des geteilten Mantels dargestellt. Martin als Bischof kommt sehr selten vor, das vielfältige Martins-Brauchtum (Martinsgans, Martinsfeuer, Martinsumzug, usw.) überhaupt nicht. Dies gibt uns die willkommene Gelegenheit, die mannigfaltigen

künstlerischen Möglichkeiten zu entdecken, wie im Laufe der Zeit eine solche Szene graphisch umgesetzt werden kann. Wie be- reits für die Numismatik festgestellt, reitet auch in der Philatelie der hl. Martin meis- tens von rechts nach links.

Die Kathedrale in Tours, so wie sie 1985 auf einer französischen Briefmarke er- schien, ist nicht das Gotteshaus, das der hl. Martin als dritter Bischof von Tours gekannt hatte. Der heutige gotische Bau ersetzt eine im 12. Jahrhundert durch Feuer zerstörte romanische Kirche. Be- merkenswerterweise ist nicht Martin der Patron der Kathedrale von Tours, sondern der heilige Gatianus, erster Bischof von Tours. – Der hl. Martin hat natürlich auch „sein“ Gotteshaus in Tours : die Basilika, in welcher sich auch sein Grabmal befindet.

Beginnen wir mit Luxemburg, wo erfreulicherweise gleich zwei St. Martin Marken zu vermelden sind.

In der langen Liste der Länder, die mit Martinus-Marken aufwarten können, muss Belgien besonders hervorgehoben werden. Nicht nur, dass dieses Land die Martin-Thematik bereits sehr früh einleitete (1910), es hat auch die höchste Anzahl an Briefmarken mit Martin-Motiven aufzuweisen (36). Allein drei Secours d’hiver Serien mit Sankt Martin stechen da hervor, neben Caritas-Marken oder Marken zur Hilfe für Hochwassergeschädigte. Das Thema ist mithin jeweils die Solidarität mit Hilfsbedürftigen, eine echte Hom- mage an den hl. Martin. Beachtenswert aber ist vor allem, dass in der großen Fülle dieser Martins-Briefmarken, sämtliche die be- kannte Szene von Martin auf dem Pferd bei der Mantelteilung in Anwesenheit eines Bettlers zeigen, dass aber jedes Mal eine andere Darstellung dieser Szene gewählt wurde.

Ja, auch folgende Briefmarke gehört zur (er- weiterten) Sankt Martin Thematik. Sie er- innert an den Waffenstillstand, der im ersten Weltkrieg zwischen dem deutschen Kaiser- reich und den Mächten der Entente in Com- piègne in dem berühmten Eisenbahnwaggon der Société Internationale des Waggons-Lits am 11. November 1918 abgeschlossen wurde. 11. November !! Es geht die Legende um, dass der Maréchal Ferdinand Foch, ein praktizie- render Katholik, dieses Datum mit Bedacht und aus Verehrung des hl. Martin bestimmte, um die Unterschriften unter das Dokument setzen zu lassen. Wenn man bedenkt, dass der Name „Martinus“ auf den römischen Kriegs- gott Mars zurückgeht … Im laizistischen Frank- reich ist der „Onze novembre“ ein gesetzlicher Feiertag. Wegen des Armistice, nicht wegen des hl. Martins.

D'Frënn vun der Lënster Kierch

Auf Anregung von Denis Dimmer ( † 2022 ) und Pfarrer Francis Erasmy wurde die a.s.b.l. „Les Amis de l’Église de Junglinster – D’Frënn vun der Lënster Kierch“ im Jahr 2014 von einer Gruppe von Interessenten gegründet, die sich der Notwendigkeit bewusst waren, die kulturelle Identität der Kirche Saint-Martin zu entwickeln und ihre Bedeutung als Kulturerbe in der Region zu unterstreichen.

Die zwischen 2008 und 2010 nach den strengsten Qualitätskriterien für Renovierungen vollständig restaurierte Kirche Saint-Martin de Junglinster ist ein Meisterwerk der religiösen Barockkunst in Luxemburg und wurde als Nationaldenkmal eingestuft.

Aktivitäten

Seit ihrer Gründung liegt unserer Vereinigung die Förderung der Kirchenmusik und der Orgelmusik am Herzen. Sie organisiert jedes Jahr Orgelkonzerte, kulturelle Konferenzen, Besichtigungen in situ und Konzerte mit Chor, Orchester und Solisten, insbesondere mit dem Knabenchor „Pueri Cantores“ und dem Kammerchor des Konservatoriums von Luxemburg unter der Leitung von Pierre Nimax jr.

Als Beispiele seien die folgenden vergangenen oder kommenden Highlight-Veranstaltungen genannt :

10.2019 : Regensburger Domspatzen
03.2021 : Johannespassion von Johann Sebastian Bach
03.2022 : Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart
01.2023 : Pueri Cantores et Choeur de chambre du Conservatoire de la Ville de Luxembourg avec orchestre et solistes
03.2023 : Göttinger Knabenchor & Pueri Cantores Luxembourg
04.2023 : Ariel Consort of London & Laurent Felten, orgue
05.2023 : Lux Vocalis avec l’orchestre Luxembourg Chamber Players

Verwaltungsrat

Francis ERASMY, président
Gaby WELTER-ALTMANN, vice-présidente
Luc NILLES, secrétaire
Paul WECKERING, trésorier
François MARMANN, trésorier-adjoint
Laurent FELTEN, curateur d’orgue
Monique MARMANN-LUDOVICY, membre
Annick STAUDT, membre
Marc WILMES, responsable communication,
design, marketing et publications

Partner & Sponsoren - Feierlichkeiten 250 Jahre

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